Les romans étrangers évoqués :
– L’échelle de Jacob de Lioudmila Oulitzkaïa, 2015, Gallimard, maintenant trouvable en Folio. Traduction de Sophie Benech. Sur quatre générations, une famille de La Chaux de Fonds partie en Russie en 1899. Nora, femme moderne, scénographe et mère, reconstruit l’histoire de sa famille à partir des lettres du grand-père. On circule dans le temps de manière non linéaire. On est plongé dans l’univers lettré de la Russie et la chape de plomb de l’URSS,
– L’imposteur de Javier Cercas, Actes Sud, 2015. Traduit de l’espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujivic. Une histoire vraie, un scandale. Une figure médiatique espagnole qui s’était présentée comme victime du franquisme, a toujours en fait été du côté de Franco. Cercas a eu peur d’écrire sur ce sujet, a repoussé plusieurs années ce livre. Il a passé des heures à interviewer cet homme , a lu Emmanuel Carrère et le cite.
– Je ne te verrai pas mourir d’Antonio Munoz Molina, 2025, le Seuil. Traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon : une histoire d’amour. Ils se sont connus à 20 ans, se retrouvent à 70.
– L’homme qui aimait les chiens, du Cubain Leonardo Padura, éd. Métailié, 2009, traduit par René Solis et Elena Zayas. Romancée mais documentée, la traque de Trotsky vue à travers 3 personnages : Trotsky, son assassin, Mercader – on voit comment il est programmé pour le tuer – et un écrivain cubain qui raconte l’histoire.
A rapprocher du livre de J. Semprun : La deuxième mort de Ramon Mercader.
– Haute folie d’Antoine Wauters, Gallimard 2025 : sur le souvenir, des personnes, des lieux. La même veine épique que Mahmoud ou la montée des eaux, 2021, éditions Verdier, Livre Inter 2022.
– Mirages et naufrages, cinq nouvelles de Giose Calaciura, éditions Noir sur Blanc, 2025. Traduit de l’italien par Lise Chapuis : « la mer est toujours présente, l’écriture est poétique » dit E.
– Combats de filles de Ruth Bullwinkel, éd. La Croisée, 2025. Un premier roman, traduit de l’anglais (USA) par Hélène Cohen. On suit 8 filles de 16 ans, cabossées, sur des rings de boxe, sur la route vers Reno. On apprend ce qu’elles deviennent. « on vit avec elles, on ressent avec elles » dit M.C.
– Invasion de Luke Rhinehart, paru aux Forges de Vulcain en 2016 et trouvable en Points. Traduit par Francis Guévremont. « Déjanté ! en roue libre ! J’ai beaucoup ri « dit D. Une boule de poils atterrit sur un bateau. Pas que fou, « une satire de la société américaine ».
Quelques polars :
– de Jurika Pavicic : L’eau rouge, et Mater dolorosa, ed Agullo, traduits tous deux du croate par Olivier Lannuzel. Pavicic était au festival du Goéland Masqué cette année.
– L’irrésistible appel de la vengeance de Rosa Mogliasso, auteure de Turin, 2023, traduit par Joseph Incardona. En Folio. Humour : le livre est un roman policier et manuel d’écriture de roman policier.
– Librairie des chats noirs de Pier Giorgio Pulixi, traduction d’A. Pons-Reumaux, éd Gallmeister, maintenant en collection Totem. Le deuxième volet des aventures de l’enquêteur libraire.
D’autres oeuvres où une librairie est personnage et où des livres amènent à d’autres livres :
– La sentence, de l’Américaine Louise Erdrich, 2021, éd. Albin Michel, maintenant en Livre de Poche, traduit par Sarah Gurcel .
– Le libraire de Wigtown, et Petit traité de lecteur de Shaun Bythell , tous deux parus d’abord chez Autrement, maintenant en J’ai Lu, traduits pour le premier par Severine Weiss et l’autre par Laurent Cantagrel. des documentaires sur sa vie de libraire de seconde main en Ecosse.
Un vin, des livres – octobre 2025 – 3)
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