Nous avons aussi parlé de :
– Aires de Marcus Malte, éditions Zulma : constitué de types de textes différents. Une novlangue et un monde nouveau. Des personnages sur des aires d’autoroutes : monsieur et madame tout le monde (un divorcé, une serveuse, un vieux couple, un lanceur d’alerte, etc) qui représentent l’humanité d’autrefois, la nôtre.
– L’art de perdre d’Alice Zeniter, maintenant en poche. Prix Le Monde et Prix des Libraires de Nancy. Nous en avions déjà parlé et étions unanimes : « Très joli et rare, puisque vu du côté des Harkis ».
– Le bal des folles de Victoria Mas, chez Albin Michel : Prix Renaudot et Prix des lycéens 2019 : « intéressant sur l’histoire de la Salpêtrière, lorsque Charcot soigne les hystériques » . Une fois par an, un bal avait lieu et la gentry parisienne venait en voyeuse.,
– L’empreinte de Marzano Lesnevich, éditions Sonatine : grand Prix des Lectrices de Elle et Prix du Livre étranger 2019 : un récit autobiographique et documentaire traduit par Héloïse Esquié. L’affaire d’un tueur se mêle à un secret de famille de l’auteure, aussi avocate.
– Le miroir de nos peines de Pierre Lemaitre chez Albin Michel : la fin de sa trilogie. Un cadre historique très sérieux et de beaux personnages secondaires. Toujours ce côté feuilleton, foisonnant, qui marche très bien, « mieux que dans le deuxième » pour certaines.
– Là où chantent les écrevisses, premier roman de Delia Owens, au Seuil. Traduction de Marc Amfreville. L’histoire, en Caroline du Nord, de la « fille des marais ». Un beau texte sur la nature : la végétation, les oiseaux.
– Quand reviennent les âmes errantes de François Cheng, éditions Albin Michel , 2012. Ressorti en 2020, le poème final est recomposé. Légende d’un trio amoureux, platonique dans la Chine ancienne.
– La femme qui fuit, de la Québécoise Anaïs Barbeau Lavalette : une femme s’adresse à sa grand-mère, artiste, qui fréquentait des artistes d’avant-garde dans les années 1940-1970 et considérait le lien familial comme aliénant.
– Enfin, un essai tout juste paru :
Dix attentats qui ont changé le monde, de Cyrille Bret, éditions Armand Colin.
Cyrille Bret est haut-fonctionnaire, maître de conférence à sciences- po. Il écrit pour Slate.fr et travaille sur le terrorisme. Ce livre porte sur ses conséquences, les « effets de terreur ». Il y analyse des attentats survenus en Europe mais aussi au Cachemire ou en Afrique et dissipe trois illusions :il n’y a pas que le terrorisme djihadiste, pas que le terrorisme clandestin et ce n’est pas la seule violence du XXIème siècle.
Si tout se passe bien…, Le Chat Bleu nous recevra les jeudis 8 octobre, 12 novembre, 10 décembre.
PRENEZ SOIN DE VOUS !