A venir : c(ART)ollage

A –  B –  C –

D

Déclencheurs de récits
Débuteurs de n(ARratT)ons
Décadenasseurs de textes
Décapsuleurs d’ imaginatiOn
Démarreurs d’écrits
Dépose-idées
DéverrouiLLeurs d’écriture

E

Etire-imAGinaire
ElEveurs d’originalité
Enclencheurs de motS
Enleveurs de possibles
Entraîneurs de phrases
Extracteurs de pensées
F – G- H –

I

Inspirateurs d’aventures
J – K – L –

N

Nourrisseurs de lectures
M –

O

Ouvre-fictions
P – Q -R –

S

Saute- péripéties
Sustenteurs de stylo / d’ordinateur

T

Tire-histoires
U – V – W  – X – Y – Z –

Un Marie Ndiaye : P. U N° 163

ROYAN – LA PROFESSEURE DE FRANÇAIS
Texte Marie NDiaye, Mise en scene Frederic Belier-Garcia, Lumiere Dominique Bruguiere, Pierre Gaillardot, Son Sebastien Trouve, Decor Jacques Gabel, Costumes Camille Janbon, Collaboration artistique Sandra Choquet, Vincent Deslandres, Caroline Gonce,
Avec Nicole Garcia et la participation de Vincent Deslandres.

Royan – la professeure de français – monologue est paru chez Gallimard en 2020. Tout de suite destiné au théâtre, à une comédienne, Nicole Garcia, le texte continue son chemin au théâtre
Une femme parle. C’est une solitaire. Elle l’a choisi, a quitté une vie, une ville. Elle enseigne et cela ne se passe pas toujours bien. Elle parle de Daniella, une élève différente qui s’intéressait à ses cours, à la poésie.
On entend la difficulté de l’enseignement, la lâcheté qui est quelques fois la seule solution envisagée. On entend la difficulté à être de certains élèves qui ne correspondent pas à la norme, par leur apparence, par leur envie d’apprendre.

Quelques Poèmes Express issus de Royan :
– Couleur de brique des grandes villes malpropres, je n’ai pas voulu vous mettre dans mes yeux.
– S’était fabriqué un visage éternel à dignité tapie.
– Aigre, le goût trop jeune du soutien-gorge blanc sali.
– Un bon bac blond, bien, distingué.
– J’ai eu un bébé-personnage, je suis une femme-personnage, qui est l’auteur ?
– Un pantin enseigne, je crois, à la professeure.

La Pièce Unique n° 163 est rendue à celle qui m’a offert le livre il y a quelques mois, grande lectrice, intéressée par toutes les formes d’art – et comme ça fait du bien ! -.

Chat Bleu – novembre 2022 – 1)

Certes, c’était le soir du beaujolais nouveau mais Nsenga nous a proposé bien meilleur : un Juliénas du Château de Belleverne, un beaujolais pas du tout nouveau, médaille d’or à Mâcon 2021 ou, en blanc, un Bourgogne du même Château.
Les accompagnaient deux belles écritures, très différentes, et une, plus factuelle :
– Corps flottants de Jane Sautière, 2022, éditions Verticales : l’adolescence de l’auteure  à Phnom Penh à la fin des années 60. Le peu de souvenirs d’abord, puis ce qui revient, les « corps flottants » : (p 45 : « Marcher dans la ville aux heures chaudes, cheveux au vent, pieds nus (déjà écrit). J’allais vers le fleuve. Il y avait le désir aigu de s’en aller pendant la sieste, alors que tous dormaient, écrasés de chaleur, dans leur lit, sous les arbres, à l’ombre d’un auvent. Une façon d’être seule, peut-être plus sûrement encore que dans la nuit, mais surtout d’éprouver ce pays par les liens de la terre, de la latérite, des trottoirs crasseux, des crachats de bétel, des bandes de chiens galeux, des chats anoures, de tout ce qui avait besoin de se taire, de s’aplatir sous la chaleur.« ). Le climat, les odeurs, l’appartement, la hiérarchie sociale : entre Cambodgiens et blancs et aussi entre expat’s.
– Aby de Marie de Quatrebarbes, P O L, 2022 : l’auteure, d’abord poète, écrit là son premier roman, autour d’un moment de la vie de l’historien de l’art juif, Aby Warburg (1866-1929), surtout connu pour la bibliothèque qu’il a constituée tout au long de sa vie et qui a pu être transférée à Londres en 1933. Warburg, entre 1918 et 1923, dut être interné dans des cliniques psychiatriques, atteint de bouffées délirantes, se sentant coupable des charniers de la première guerre mondiale.
Le débutant de Sergueï Lebedev, éditions Noir sur Blanc, 2022. Traduction d’A.M. Tatsis Botton. D’autres textes de Lebedev sont traduits en français chez Verdier. Il a écrit dans « Le Monde », en mars, un texte sur l’attaque de ll’Ukraine par la Russie, évoquant  » le racisme post-impérial russe » (…) qui a été et reste le fondement et le carburant de la politique agressive de Poutine ». Le débutant du titre est un poison, parfait, indétectable. Le livre nous entraîne auprès d’un scientifique qui le crée avant 1990 et qui fuit la Russie non soviétique. Des militaires sont envoyés le  récupérer …

Le prochain Chat Bleu est prévu jeudi 15 décembre.

Notre prochaine publication

Pour  décembre,
nous vous préparons ceci… :
Des collages. Des cartes postales. Une série limitée, numérotée …

Un Dostoïevski : P U N° 162

Le joueur (1865), écrit en à peu près quatre semaines, sous la menace d’une clause de contrat de son éditeur : sinon, « libre à lui, Stellovski, d’éditer pendant neuf ans comme il le voudrait tout ce que j’écrirai sans avoir à me verser de gratification. »
 Et Dostoïevski tient les délais . Le livre est nourri de sa vie : un amour, ses voyages en Europe, la place prépondérante du jeu.
Il est aussi nourri de pensées xénophobes qui s’accordent pleinement avec celles de certains Russes contemporains : jugement plus que négatif des Européens, sans qualité : le Français est un faisan, séducteur sans moralité, les Polonais sont faux, l’Allemand lourd …

Quelques Poèmes Express issus du Joueur :
– Querelle : le gros s’emporta : cicatrice.
– Un secret de famille : elle tient le rôle principal. Muet.
– Comprenez que je puisse délirer. Je veux d’autres temps.
– Comme un paon, mais empoté. Un peu mouton aussi.
– On souleva la massue, se 
décida pour un homme chauve.
– Pour en finir, les gens comme elle, glissent vite, les larmes aux yeux.
– Nous étions comme des ours, vides comme le néant, et le savent nos femmes.

La Pièce Unique N°162 est envoyée en clin d’oeil aux nouvelles éditions Dynastes où vient de paraître Le joueur, poème d’Emmanuel Régniez.

 

Des lettres de J de Lespinasse : P U N° 161

Mon ami je vous aime, lettres de Julie de Lespinasse  (1732-1776 ),  éditées en 1996 au Mercure de France avec une préface de Chantal Thomas. Des lettres d’amour à l’amant qui a d’autres préoccupations. Des lettres d’admiration pour ce monsieur de Guibert qui en éprouve déjà beaucoup pour lui-même. Les lettres d’une femme intelligente qui reçoit en son Salon les intellectuels du temps mais est fidèle jusqu’à sa fin, à cet homme à la mode qui se marie avec une autre.
( dernière lettre, 1776, alors qu’elle se meurt ) : « Si jamais je revenais à la vie, j’aimerais encore à l’employer à vous aimer ; mais il n’y a plus de temps »

Quelques Poèmes Express issus de ces lettres :
– Si j’étais jeune, je manquerais de coeur.
– Ne faîtes pas de folies mais n’oubliez pas de m’en parler.
– Dans les convulsions et la douleur, des femmes jouent de l’éventail.
– Gens riches et vieux, si vous saviez ce qu’est entendre.
– Pas de repos qui me repose. Me fatigue la longueur des nuits.

Ce court recueil est offert à une grande lectrice nouvellement arrivée au Chat Bleu, M-A.

Des dates et des retours sur la rencontre avec Arno Bertina :

  • Après Le Havre, Des châteaux qui brûlent partent en tournée. Voici la troupe, la metteure en scène,  l’auteur et les dates :
    – Le 15/11/22 au Manège – Maubeuge
    – Le 22/11/22 à L’Equinoxe – Châteauroux
    – Le 25/11/22 au Bateau-feu Dunkerque
    – Du 29/11 au 02/12/22 à la Comédie de Saint-Etienne
    – Du 13 au 15/12/22 à la Filature – Mulhouse
    – Les 28 et 29/03/23 à la MCA Amiens
    – Du 31/03 au 23/04/23 à la Tempête – Paris (Vincennes)

    ———————————————————————————————-

  • « Comment commencer ? Tant de mots surgissent. Il faut que j’y mette un peu d’ordre, que je ne sois pas exaltée et/ou dithyrambique. J’ai encore en tête ce moment et cette rencontre avec Arno Bertina et je sais que cela va devenir un souvenir précieux. Comme tu le sais c’est Véronique qui m’a prêté le livre. Je vais l’acheter et il fera partie de ces quelques livres que je garderai indéfiniment. Quant à la rencontre, quel bonheur. Il nous a porté une attention qui m’a touchée, prenant du temps pour parler de son travail d’écrivain, j’y ai senti beaucoup de sincérité. J’ai perçu quelqu’un qui accepte de rencontrer l’Autre, une personne qui écoute réellement et est dans l’échange. Merci pour avoir organisé et permis ce moment, je n’hésite pas à le dire : de bonheur.« . M-C. J.
  • « Il parle super bien de ce qu’il fait et transmet l’envie de le lire. Effet promotionnel efficace (smiley) ; c’est toujours intéressant d’en savoir plus sur le processus. Il est clair et sincère. J’ai passé un fort bon moment en votre compagnie » C. P.
  •  » toujours enthousiastes et à tes côtés aussi souvent que tu nous feras connaître des hommes charmants, intelligents et jeunes ! Trêve de plaisanterie, la rencontre était riche et se poursuivait bien avec la pièce. » C. D.
  • « Belle leçon de générosité par un écrivain passeur d’histoires et de chagrins qui met ses mots au service des autres. Merci pour cette rencontre très riche. Comme d’hab (smiley). N. D.
  • « Cette rencontre imaginée et construite autour d’Arno Bertina a été pour moi une aventure. En amont, tu m’as alimentée dans ce domaine d’une littérature sociale, engagée, que je n’aurais jamais exploré de cette façon et peut-être même pas approché. Le rendez-vous prévu avec l’auteur m’a motivée pour y consacrer du temps. Le moment de partage et d’échanges a été simple et riche. Une belle rencontre. A poursuivre sans hésitation. Tellement nécessaire par les temps qui courent… De nouvelles relations se tissent pour moi dans un domaine pour lequel je cherchais des partenaires. » M-A. A.
  • « Un homme de conviction et pas de pouvoir, c’est rare. Un « acousticien » qui transmet le bruit du monde, pour qui le « je » n’est pas essentiel, c’est rare. Un écrivain « au service », aussi. » C. H-B.

Il y aura peut-être d’autres retours. Je poste déjà ceux-là.
Rappel : Prochain Chat Bleu prévu, jeudi 17 novembre – 18h

Arno Bertina et Arnaud Le Marchand au Fitz, le 7 novembre

2ème partie de la rencontre de l’Université Populaire, Anne-Laure Liégeois étant repartie travailler sur le plateau. Extraits :
Arnaud Le Marchand : sociologue enseignant-chercheur en économie du travail : « J’ai d’abord lu Ceux qui trop supportent et j’y ai vu un travail de sociologue, une enquête. Actuellement, il n’y a plus de négociations. C’est un constat très sombre. Il n’y a plus d’envie de faire société.
Une partie des sciences sociales, parallèlement à la chute du marxisme, a délaissé le conflit dans le monde ouvrier. Il y a eu volonté de se dégager de ce champ-là. Ainsi, on ampute le réel de quelque 
chose. C’est la littérature qui reprend ce travail. Elle est la voix des thèmes oubliés.
Ces dernières années, une partie de la violence dans les conflits sociaux vient de ce que les hauts fonctionnaires, les politiques
, les R H  formés actuellement sont sans référence à ça, partent du principe qu’il ne devrait pas y avoir de collectif stable. »
Arno Bertina : «  Et les GM&S, eux, font collectif, font société. Alors, on devient redoutable, on se sent fort, on se redresse. Le but des luttes est qu’on se redresse. (…) Un des ouvriers parle du moment où ils ont bloqué quelques minutes les Champs Elysées. Au début, je trouve ça peu important puis je vois que j’ai tort de snober son émotion. C’est important pour ces gens qui respectent la loi sous toutes ses formes. Mon travail est de décrire l’infime qui, en fait, a une hyper-signification émouvante. ».
A. Le Marchand, interrogé sur les raisons du populisme : «  Le populisme arrive quand il n’y plus d’identité de classe. Les gens n’ont plus confiance dans les politiques et les politiques n’ont plus confiance dans les gens non plus.
Il faut reprendre l’habitude de négocier.
Le 
néolibéralisme, la technocratie  =  ceux qui savent, contre les autres »
A. Bertina : « La non solidarité ouvrière, les ouvriers de GM&S l’ont vécue quand ils sont allés manifester sur d’autres sites. Or, l’époque où on avait ce logiciel de solidarité, plus généreux n’est pas loin. Ex : Aulnay, années 80, Milan en 1971 et c’était magnifique. »

Ce qui a été magnifique aussi, c’est la rencontre, aujourd’hui, avec Arno Bertina, à la Cantine du Fort de Tourneville. Nous n’avions pas encore vu la pièce Des châteaux qui brûlent, Lui non plus. Certaines d’entre nous l’avaient lu, d’autres vont le faire, c’est sûr parce que son engagement est évident et efficace.

Anne-Laure Liégeois et Arno Bertina au Fitz – le 7 novembre 2022

Dans le cadre de l’Université Populaire, au Volcan : » le récit incarné d’une lutte sociale »
quelques extraits de la rencontre :

A-L. Liégeois : « La découverte d’un texte est une petite aventure.
J’ai travaillé sur le thème de l’entreprise. Je ne peux pas me séparer de ce thème.
J’ai lu quasiment d’une traite Des châteaux qui brûlent, en Bretagne. Le livre est lié à cette thématique qui me touche. C’est aussi un choc de lecture, le premier texte que je lisais d’Arno. Et c’est un huis-clos, avec une unité de lieu, d’action et presque de temps. »
F. Lafond : « c’est un roman choral : chaque personnage est important : comment faire ? Et comment avez-vous travaillé à deux ? »
A-L. Liégeois : « Très heureuse de ce travail  : avec 12 comédiens au plateau. C’est une chance d’avoir la confiance du Volcan. Arno est un auteur magnifique. Il m’a laissée totalement tranquille. Il disait : « je suis au service ».
On a fait deux fois des résidences à Paris et une à la Chartreuse-Les-Avignons. On a étalé sur les murs toutes les pages du roman. La dramaturgie d’un spectacle n’est pas la même que celle d’un roman. J’ai fait des paquets. Quand je disais « on a besoin d’un lien », il le faisait ».
A. Bertina : « C’est mon premier roman adapté au théâtre. Depuis le début, ce qui m’intéresse en écriture, c’est la polyphonie, toutes les voix qui donnent de la différence, les regards qui s’additionnent. Ce mille-feuilles de voix, c’est mon obsession, mais aussi ma joie. Chaque fois, je sais que c’est ce que je vais aller chercher.
Jusqu’à ce livre, la voix d’un narrateur entrait en crise et d’autres voix venaient. Des châteaux qui brûlent est sans narrateur. Les voix qui reviennent, font d’emblée de l’énergie collective.
Des réalisateurs ont déjà voulu adapter ce texte. Ils me disaient que eux savaient, que je ne savais pas. Pas Anne-Laure. Pour moi, ce n’était pas du tout douloureux.(…) Je n’ai pas du tout été stressé qu’elle s’en empare. Le but n’a pas été que ce soit fidèle à mon livre mais que ce soit bien dans la pièce. »
A-L. Liégeois : Une création, c’est une chance. J’appelle les comédiens par le nom de leur personnage. On a travaillé depuis août, huit semaines. Ces comédiens SONT ces personnages. Ils sont des porteurs de langue. Ils ont un rendez-vous avec la langue. Ils sont dix à jouer des ouvriers licenciés. Ils portent cette lutte avec une parole de théâtre, de roman, une langue particulière. »
A. Bertina : » En fait, c’est la même langue, celle du théâtre et du roman. Il y a un contexte réaliste, mis en tension avec la langue, elle, pas du tout réaliste, avec des faits impossibles en réalité, comme la fête. Des personnages s’expriment. On est dans leur tête. »
A-L. Liégeois : « C’était intéressant de partir des pages du roman, d’aller vers le théâtre, d’y revenir avec ces paroles intérieures qui ne l’étaient plus. »

Arno Bertina – Volcan – novembre 2022

Info Volcan : « Installée depuis deux semaines sur le grand plateau du Volcan, la compagnie Le Festin travaille pour les grandes premières qu’elle présentera au public havrais ces prochains jours, avant une tournée dans toute la France. »
Des châteaux qui brûlent, adaptation du roman d’Arno Bertina : les 9 et 10 novembre 2022 au Havre
présentation de la metteuse en scène : « Habituée à travailler avec des auteurs contemporains, notamment dans son dernier spectacle Entreprise, Anne-Laure Liégeois témoigne d’une démarche théâtrale vitale à l’heure où la parole politique se vide de sa substance : restituer, par la scène, une parole autre, offrant à qui veut la possibilité de s’en saisir et de réfléchir un peu différemment au monde qui nous entoure. »
Noémie Régnaut – I/O Gazette, sept 2022
Arno Bertina :
– pour qui le collectif compte, aussi bien dans le travail au sein d’une revue (Inculte entre 2004 et 2011), que dans l’écriture à 6 mains – que ce soit avec François Bégaudeau et  Oliver Rohe : Une année en France, ( Gallimard 2007), Oliver Rohe encore et Matheu Larnaudie : Boulevard de Yougoslavie (Inculte, 2021) -, ou dans les coopératives ouvrières, connues grâce aux ouvriers de La Souterraine dans la Creuse.
– pour qui la littérature compte comme « façon de répondre à la vie humiliée »
– pour qui l’écriture de François Bon « a été un appel d’air » par sa capacité à « travailler la forme, la syntaxe et ne pas perdre le monde. »
(cf l’émission sur France Culture : Entendez-vous l’éco, 28 octobre 2021)
Dernièrement, Christian Salmon a fait la différence entre les écrivains « ambianceurs » et les « acousticiens ». Arno Bertina est évidemment un acousticien..
On pourrait aussi distinguer les écrivains en ceux « de surface » et les « irradiés ». Arno Bertina serait, là aussi, évidemment, de cette dernière espèce.
Rappel à Françoise B., Dominique L., Mo S., Nelly D , Marie-Hélène M., Cécile P., Léa T., Véronique G., Ghislaine P., Marie-Claude J., Marie-Agnès A., Catherine D. et Caroline L. : déjeuner prévu avec Arno Bertina le 9 novembre !