Livres – melting-pot

  • D’abord, le retour de Nelly D sur sa Pièce UniqueDes hommes impurs de M. Mbougar  Sarr : « Une belle découverte. Entre Camus et Ionesco, des personnages forts. Hantés par leurs désirs. Un Sénégal mystérieux. Un roman brûlant. Une inquisition moderne. La pointe d’humour de tes « haïkus » ( heu….pseudo… – note de l’auteur – ) vient souvent ruiner la grandiloquence des discours et pointer la vanité. Ou créer des mises en perspectives insolites ou saisissantes (avec l’Ukraine en particulier). » 
  •  Ensuite, de bonnes adresses : à Cherbourg .
    Deux librairies se sont faites belles. Elles l’étaient déjà, chacune à leur façon mais l’une vient de changer de quartier, et l’autre a une nouvelle déco.
    – Les schistes bleus sont maintenant installés 19 place Henri Gréville qui, avec son gros palmier, est étonnante. Les libraires en ont fait leur emblème. Librairie généraliste avec un gros rayon jeunesse, le lieu est accueillant, avec un jardin et un salon de thé cosy aux couleurs douces, reposantes. Ce samedi 30 juillet, à 16 h, Xavière Gauthier vient dédicacer son nouveau livre : On les appelait pétroleuses. Puis ce seront les vacances pour les libraires jusqu’au 15 août.
  • Librairie Ryst, une institution, place des Halles. Hyper achalandée, vous devez pouvoir trouver tout ce que vous cherchez. L’atmosphère y est devenue plus « boisée », plus blonde, plus feutrée.
    – Le bouquiniste Rémy Yon qui était installé à Pirou Plage est maintenant 49 rue Maréchal Foch à Cherbourg, en plein coeur de ville. Pour le moment, tous les cartons ne sont pas déballés mais il y a déjà beaucoup à voir : livres, revues, gravures. Une machine à relier « antique » devrait bientôt prendre place dans la vitrine. Rémy Yon continue de s’occuper du salon du livre ancien qui aura lieu du 10 au 14 août à Pirou-Plage.
    Si les livres vous intéressent moyennement et que vous en avez assez de la plage et du soleil plombant, vous pouvez aussi trouver refuge dans les 5 salles du cinéma Art et essai CGR  et au Centre d’art et d’édition photographique Le Point du Jour
    En ce moment, jusqu’au 2 octobre : Prisons de Maxence Rifflet.

musée de la corderie Vallois

Un très bel endroit,
Notre-Dame de Bondeville, près de Rouen
Le long de la Cailly, rivière sans laquelle rien n’aurait été possible.
Une usine du XIXème siècle
Devenue patrimoine industriel.
Où ont lieu des expositions.
Cette fois, Sheila Hicks, venue travailler sur place pour quelques pièces. D’autres prêtées par le centre Pompidou.
Elle y revient fin août.

La nuit du 12

le film de Dominik Moll, avec Bastien Bouillon, Bouli Lanners dans les rôles principaux est une MERVEILLE.
Une MERVEILLE parce que, oui, ces deux acteurs sont excellents mais, en fait, tout le monde dans La nuit du 12 est excellent : les parents de la victime, sa meilleure amie, les possibles coupables et les enquêteurs. Tous du plus petit au plus grand rôle.
Une MERVEILLE au niveau de la bande-son : musique originale d’Olivier Marguerit. Remarquables, les très belles plages sonores lorsque le policier fait ses tours sur la piste du vélodrome.
Une MERVEILLE dans le nouage du dramatique –  l’horrible fait divers – , et de l’humour – les temps de pose dans la vie des policiers.
Une MERVEILLE sur le plan sociologique : les problèmes de la fonction publique, la photocopieuse qui ne fonctionne pas, le manque de moyens pour une surveillance,  le « on écrit des rapports, des rapports, des rapports. On combat le mal en rédigeant des rapports » que constate Marceau, joué par Bouli Lanners…
Et surtout une MERVEILLE  dans le propos :  » Vous voulez savoir pourquoi elle s’est fait tuer ? Moi  j’sais bien, j’vais vous dire, c’est parce que c’est une fille ! » dit la meilleure copine dans une scène qui fait très Hopper : elle et le responsable de l’enquête assis dans le restau routier où elle travaille, sur des banquettes, devant de grandes baies vitrées. Un propos sur les femmes et leur corps. La majorité des hommes, anciens amants comme inspecteurs, insistent sur le fait que la victime « n’était pas une fille compliquée »… Le film travaille sur ce que les femmes peuvent ou pas faire sans que ce soit sujet à punition, montre qu’il y a  besoin de rappeler que c’est elle qui est morte, pas elle qu’on doit juger par un « elle l’a bien cherché »
Une MERVEILLE, on vous dit !

Un Jerzy Kosinski : P U N° 154

L’oiseau bariolé de Jerzy Kosinski paru en France en 1966 est la Pièce Unique N° 154. Elle est offerte à Marielle Macé qui, à écrivains en bord de mer, vient de parler de son dernier livre : Une pluie d’oiseaux chez José Corti.
L’occasion de dire que :
– Donner une Pièce Unique, c’est lancer une bouteille à la mer : c’est fait soit par la poste, soit directement, de la main à la main, comme ici, au festival. On n’est donc jamais sûr que cela « parvienne » aux personnes choisies. Soit parce que la poste est – de temps en temps… – moyennement fiable, soit parce que ces personnes se demandent bien ce qu’on leur veut. Peut-être parce que, célèbres, plus ou moins, elles sont souvent sollicitées ou importunées ou, plus couramment, parce qu’elles ne sont pas dans le même type d’univers et ne voient pas l’intérêt de cet objet qu’on leur fourgue/impose.
– Donner une Pièce Unique, c’est jouer à André Cadere, ce plasticien ( 1934-1978 ), qui dans les années 60-70, venait dans les musées ou les galeries d’art contemporain avec un de ses bâtons, posait sur la photo pendant les vernissages comme si c’était le sien, et laissait son travail dans le lieu d’exposition. Les bâtons de Cadere sont maintenant exposés comme faisant partie de l’art du XXè siècle ; il est reconnu de par ses objets et par ses façons  de bernard-l’hermite . » Voilà, elle se la joue !  » allez-vous dire. Et je réponds : « Non. Mais je me sens proche de cet homme qui, en faisant ce geste un peu enfantin, essaie de parvenir à être visible des artistes dont il aime le travail ou des gens qu’il aime.
– Ces Pièces Uniques sont en 3 parties :1)  le livre d’origine, ici L’oiseau bariolé, 2) le « Poème express » ( merci à Lucien Suel ) qui ressort, surligné, de chaque page de droite, et, 3) cherchée ultérieurement, l’actualité qui « correspond » à ce Poème Express. La « correspondance » est souvent par « sauts et gambades »/ « tirée par les cheveux »…

Pourquoi donner le Kosinski à Marielle Macé ?
Parce qu’elle a insisté sur les couleurs des oiseaux. Le titre du Kosinski fait référence à une action humaine … totalement inhumaine, à ce sujet.
Dans le livre, ce type d’actions, paroxystiques, perpétrées sur les animaux ou les hommes est fréquent et décrit longuement. Le roman est le chemin initiatique d’un enfant seul. En but à la cruauté, il passe de lieu en lieu, croit successivement en diverses choses qui pourraient le sauver de cette cruauté : la magie, la religion, le politique.

Quelques Poèmes Express issus de L’oiseau bariolé :
_ Nous approchons notre cerveau de ce récit.
– D’un bleu délavé, une image pieuse sur des cendres.
– Petits flocons laineux. Petits corps de bébés.
– Elle se pressa les seins, il avala.
– Voir les saints acheter de la vodka et prendre froid dans l’église glaciale.
– De petits fragments de fous s’enfoncèrent dans l’affolement.
– Sous son lit, le loup. Elle en caressa la tête, il marmonna.
– L’altitude trouva un emploi à la montagne.

Jérôme Ferrari x Olivier Rohe : P U N° 153

A fendre le coeur le plus dur, signé Jérôme Ferrari et Olivier Rohe, paru en 2015 chez Inculte et en poche, chez Babel en 2017 : essai à partir de photographies de Gaston Chérau.

Essai sur l’image de propagande, le pan d’Histoire q’elle raconte, son efficacité, ce qu’elle met de côté, la visibilité qu’elle laisse ou pas au discours de l’Autre, l’autonomie qu’elle laisse ou pas au regardeur. L’obscénité ou pas d’écrire sur elle.

Gaston Chérau montre des pendaisons d’autochtones de Tripolitaine et Cyrénaïque en 1911-1912 par l’armée italienne qui veut coloniser cette région, alors ottomane. Pendaisons après jugement, comme s’il était juste de s’approprier un pays et de punir ceux qui le peuplent de ne pas le vouloir… (tout lien avec ce qui se passe en ce moment en Ukraine ou avec ce qui s’est passé en Algérie française serait…juste)

Cet endroit, « invention du colonialisme italien », sera nommé Libye. Et c’est vertigineux car, nous apprend Pierre Schill, historien, dans sa postface :
1) ce nom reprend « l’appellation de l’ancienne province africaine de l’Empire romain »
2)  la chute de Kadhafi « a réactivé dans une configuration nouvelle les anciens clivages intertribaux et régionaux. »
Jeu de Monopoly étatique à travers les siècles. Réactivation de conflits du fait d’une appartenance lointaine. On n’en finira jamais.

Quelques Poèmes Express qui en sont issus :
– Nous avons passé la journée à fendre cette nature.
– Présents à la photographie des nus et les femmes voilées ; cette variété n’est que conquête.
– Incompréhensibles, étrangères, les parties génitales des autorités militaires.
– Les choses ne peuvent imaginer : certaines devraient.
– L’évidence est interne, nettement.

La Pièce Unique n°153 est offerte au romancier Tanguy Viel, présent au festival Ecrivains en bord de mer. On a lu beaucoup de ses romans parus chez Minuit, dont Paris-Brest, Cinéma, L’absolue perfection du crime mais aussi un récit de voyage Travelling, écrit avec Christian Garcin. Autre texte à quatre mains.

Chat Bleu : juin 2022 – 3)

Pour de belles vacances, des vins et des livres évidemment :
Les vins proposés par Nsenga  étaient siciliens :
en rouge : Nero d’Avola : belle puissance aromatique mais assez souple en bouche – on confirme,
en blanc, un vin de pays, Griglio Sicilia : sec, à note de pêche.

Les livres : des romans noirs ou proches de ce genre :
– Lieutenant Versiga, une vie de flic dans le Mississippi de Raphaël Malkin, éditions Marchialy, 2022. Cette maison d’éditions est spécialisée dans le document.
Ici, il s’agit du texte d’un journaliste français sur un policier et un cold case. Le corps d’une femme noire est retrouvé. Personne ne vient le réclamer. Un « serial killer », tueur d’une cinquantaine de femmes, arrêté des dizaines d’années plus tard, se raconte. Mais cette victime-là reste encore sans nom. Grâce à l’entêtement du policier et aux avancées de la technologie, celle qu’on a nommée Jane Doe retrouve enfin son identité.
Des passages incroyables sur la relation avec le criminel pour recueillir ses aveux, sur la façon d’être de cet homme face à ses souvenirs morbides. Une narration haletante de la famille du lieutenant piégée par l’ouragan Katrina.
A noter : une exposition en Ardèche, à la médiathèque de St Péray, du 4 juillet au 31 août, des travaux de Guillaume Guilpart, le graveur et typographe, cheville ouvrière de Marchialy.

–  Marseille 73 de Dominique Manotti, éditions Les Arènes, 2020, maintenant en poche, collection Points. Cette grande dame du noir, universitaire, historienne,  est venue plusieurs fois au Polar à la Plage.
–  Profitons-en pour dire que ce festival qui fêtait ses 20 ans cette année, devrait se poursuivre avec une équipe plus ou moins renouvelée -.
Ici, Dominique Manotti s’attelle à la présence de l’extrême-droite dans les années 1970 à Marseille. Des Algériens sont morts alors. La police a d’abord eu tendance à parler d’accidents ou de règlements de compte…
Coma Glasgow 3 de Victor Cohen-Hadria, éditions Le Vistemboir, 2022.
Les éditions Le Vistemboir, de Caen, montent, montent , montent, choisies aussi bien par Belinda Cannone également chez Gallimard, que par Hélène Waysbord éditée par Christian Bourgois ou Victor Cohen-Hadria qui a de nombreux livres chez Albin Michel. Le format carré de cette maison est reconnaissable. Son nom interpelle : « une chose rare », un « machin » (Jacques Perret)
Le personnage principal de Coma Glasgow 3 est photographe. Il passe de photos de stars aux reportages de guerre. Un peu  » lonesome cow-boy « , on le suit dans Paris, à Venise, en Afrique, et…à l’hôpital. Le réel et le fantastique se mêlent.

A suivre, avec un 4ème volet de propositions faîtes en juin.

Retour de Christine Lapostolle sur la P U N° 147 :

« c’était donc il y a une dizaine de jours, j’ai fait un Paris-Brest immergée dans votre version des Employés – un beau voyage même si je n’ai pas réussi à atteindre (j’ai un peu cherché mais n’ai pas pu) le livre d’Olga Ravn. Quand on rencontre les galeries sinueuses creusées dans une pomme par une petite bête, on admire les galeries mais on ne mange pas la pomme. C’est un peu pareil. Tant pis pour le livre initial. Quelle drôle d’expérience, tout y participe, le toucher, l’image et le noir et blanc de la couverture, votre écriture manuscrite, le format des articles découpés, le jaune du marqueur. C’est le contraire d’une lecture où on oublie le support. Et comme cette période qui fait la matière du livre est proche, tout résonne de perceptions voisines, de choses que j’aurais moi aussi lues ou me serait dites presque mais jamais exactement de la même façon. J’y pensais hier en marchant dans les rues de brest et l’image qui me venait était celle du cœur d’un autre lecteur qui bat dans un livre qu’on lit, un cœur qui bat, un autre lecteur qui prend vie. c’est vraiment une drôle de place que vous arrivez à fabriquer dans cette expérience de lecture, je vais continuer d’y penser, ça trotte dans la tête! »

Merci à Christine Lapostolle ! C’est la première fois et c’est formidable d’être vue comme une petite bête qui creuse des galeries !

Chat Bleu : juin 2022 – 2)

les autres livres dont il a été question le 3 juin :
textes étrangers :
– Noir sur noir de Chester Himes (1909-1984), traduit par Yvonne et Maurice Cullaz, en 10-18 : « un coup de poing tout le temps de la lecture »  . Des phrases courtes, incisives. Années 1930-1940 au nord des USA où la condition humaine est liée à la couleur de peau.
– Nous étions les Mulvaney de Joyce Carol Oates, 2009, Stock. Traduit par Claude Seban. De très longues descriptions. Le sordide de l’Amérique dans les années 1970-1980
– L’embellie d’Audur Ava Olafsdottir, traduit par Catherine Eyjolfsson, 2012, Zulma : « doux, agréable »
– Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins
d’Alejandro Palomas, traduit par Vanessa Capieu, éditions Cherche-midi, 2021 : , sa femme étant morte, le père élève seul Guille et c’est un « roman choral tendre » autour de l’enfant : l’institutrice, une psychologue, une amie .
– Les filles au lion de Jessie Burton, traduit par Jean Esch, Gallimard 2017. Le ivre tourne autour d’un tableau de ce titre (tableau qui n’existe pas) : avec, d’un côté, une jeune femme noire très cultivée qui arrive à Londres de Trinidad vers 1960 et, de l’autre, une famille de marchands d’art qui fuient Vienne pour l’Espagne avant guerre. Références littéraires, artistiques, politiques, sur le racisme.

textes français :
– L’instant précis où Monet entre dans l’atelier, de Jean-Philippe Toussaint, éditions de Minuit, 2021 : une courte mais superbe introduction à une visite de Giverny où dernièrement on pouvait voir, en plus de toiles de Monet, des Rothko !
– Son empire de Claire Castillon, 2021, éditions Gallimard : le point de vue d’une petite fille sur l’emprise d’un homme sur sa mère. « Très maîtrisé » !
Claire Castillon écrit aussi pour enfants et adolescents. Venue pour  L’âge du fond des verres au collège Jean Moulin, elle a été impressionnante face aux élèves.
Véronique G. qui l’a rencontrée dans ce cadre a aussi lu : Marche blanche, en poche : « Bouleversant et étonnant : on ne sait pas comment va finir le livre. »
–  La seconde vie d’Eva Braun de Gregor Péan, éditions Robert Laffont, 2022 : histoire et fantasme : une Eva Braun exfiltrée vit après la guerre.
– Dieu était en vacances de Julia Wallach (née en 1925 à Paris de parents polonais) et Pauline Guéna, Grasset, 2021 : un témoignage de retour de camp, l’impossibilité à l’époque d’être entendue. « Pas de pathos, des phrases courtes. »
La conversation des sexes de Manon Garcia, éditions Climats, 2021 : sur le consentement. « Passionnant : une vraie réflexion sur ce que pourrait être une « bonne » relation sexuelle », avec dialogue, où le changement d’avis serait permis à tout moment.

A suivre :  la rencontre du 30 juin, aussi dense.

Un Mohamed Mbougar Sarr : P U N° 152

De purs hommes, paru en 2018 aux éditions Jimsaan et philippe Rey est le 3ème roman de cet écrivain.


Mohamed Mbougar Sarr, né en 1990 à Dakar, a reçu le prix Goncourt en 2021 pour La plus secrète mémoire des hommes. C’était la première fois qu’un auteur africain francophone gagnait ce prix si français.

De purs hommes, d’abord publié à Paris, a posé problème au Sénégal où l’on accuse l’auteur de défendre l’homosexualité. Elle est là-bas punie de 5 ans d’emprisonnement.
Le point de départ : un jeune professeur d’université parle de Verlaine à ses étudiants, négligeant une lettre du recteur qui défendait de mettre en avant les auteurs homosexuels de quelque siècle que ce soit. Par ailleurs, on lui montre une vidéo hyper-violente : le corps d’un homosexuel déterré par une foule en folie.
Le livre rend compte de la répulsion qu’éprouve cette société pour les « goor-jigéen », le déni de leur existence dans cette culture, la volonté d’y voir l’influence de l’Occident, des ex-colons.

Quelques « Poèmes Express » issus de De purs hommes :
– Des dinosaures perdaient leur souffle, c’est à dire eux-mêmes.
– Un bal de fesses à cellulite qui rivalisaient d’obscénité.
– Tout signe d’impiété des femmes nous fait innocents … et mauvais.
– De caractère singulier, elle vivait en vidéo.
– Ce qui a poussé à me quitter … continue en moi.
– Il avait peur d’écouter. Elle pleurait. Il avait plus que peur.
– Tu es sûr que chercher réside dans trouver.

La Pièce Unique N° 152 est offerte à Nelly D., enseignante en lettres, partante pour les projets et investie dans le festival du Polar à la plage.

Annonces :

Les dates prévues du Chat Bleu cet automne sont : les jeudis 15 septembre, 13 octobre, 17 novembre.

Avis d’une lectrice de Bout portant : « Les remarques des « vieux » sont pleines de bon sens ! On l’imagine bien en film… »

L’image est d’Anna Muller, photographe plasticienne.

Rien à voir avec les infos précédentes mais un coup de coeur et un lien éventuel avec la vie que proposent certains états aux femmes en ce moment : en bocal, enfermées dans le fondamentalisme…