Chat Bleu – septembre 2023 – 2)

Mis en avant

vous aviez beaucoup lu : des livres étrangers :
Grosse admiration pour :
– Le Christ s’est arrêté à Eboli de Carlo Levi, traduit par Jeanne Modigliani et sorti en France en 1948 : « une magnifique écriture »  dit F. pour parler des Pouilles, de la misère dans les années 1930.
– Le cartographe des absences  de Mia Couto (Mozambique), éditions Métailié, traduit du portugais par Elisabeth Monteiro Rodrigues : « Une très belle écriture pour une histoire horrible » dit M.C., l’histoire de la colonisation. Un poète est face à un cyclone qui ravage la ville. Son père, également poète, a oeuvré à l’indépendance.
I
ntéressant pour son propos social : Assemblage de Natasha Brown, ed. Grasset, traduction de Jakuta Alikavazovic : une femme noire dans la société britannique actuelle. Elle acquiert une place sociale mais doit toujours prouver qu’elle est la meilleure.
Plaisir pris en lisant des Leonardo Padura, éd. Métailié :
Les brumes du passé, 2006, traduit par Elena Zayas : Le personnage Mario Condé et des livres dans le Cuba castriste ,
L’homme qui aimait les chiens, 2011,, traduit par E. Zayas et René Solis. On suit Trotski et son meurtrier Ramon Mercader.
– Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux de Martha Hall Kelly, traduit par Geraldine Koff-d’Amico, en PocKet. Premier de trois tomes : 1939, trois femmes en Pologne
On est revenus sur :
– Joyce Carol Oates et La nuit. Le sommeil. La mort. Les étoiles, ed. Philippe Rey, en 2021, trouvable en collection Points. Traduction de Claude Seban. Il en avait déjà été question et on en avait dit beaucoup de bien. Un Américain blanc contemporain s’interpose entre un policier et un Indien et meurt. La suite pour cette famille aisée.
– Tove Jansson : Le livre d’un été traduit par Jeanne Gauffin, Maintenant en livre de poche : plein de charme pour sa présentation de la nature : une île finlandaise, une grand-mère fantasque.
On a effleuré Conquest de Nina Alla, 2023, éd. Tristram. Traduction de Bernard Sigaud. L’auteure nous fait écouter de multiples versions de Bach.
On y reviendra.

Vous aviez lu aussi des auteurs français, romanciers comme essayistes. Une troisième partie à venir

 

Chat Bleu – septembre 2023 – 1)

Mis en avant

C’était la reprise  mais N’senga voulait préserver une atmosphère de vacances avec des vins corses : en rouge, à la robe rubis foncé, syrah et grenache alliés à un cépage noir, emblématique de la Corse : niellucciu. En blanc, un mono-cépage : vermentino, venant du domaine de Padulone et donnant un vin très fruité, très présent en bouche.

Ils accompagnaient :

Le vieil incendie d’Elisa Shua Dusapin, éditions Zoé, sorti en cette rentrée littéraire. Son quatrième livre. Nous ne sommes plus à la frontière des deux Corée ou au Japon ou en Bouriatie mais en Périgord. On y perd donc en exotisme mais pas en étrangeté. La narratrice est toujours aussi « lointaine », très en retenue. Elle est revenue des Etats-Unis vider la maison paternelle avec sa soeur, aphasique. On sait peu de sa vie à New York, de sa relation à sa famille. On sent juste que rien n’est évident.

Les loups de Benoît Vitkine, son deuxième livre aux éditions les Arènes, maintenant en livre de poche. Le premier était Donbass. B. Vitkine est correspondant du journal Le Monde en Russie. Les loups du titre sont les oligarques d’Ukraine qui seraient… pires que ceux de Russie… L’histoire : une femme se présente aux élections pour être présidente de l’Ukraine. Elle veut moraliser la vie politique mais dépend des « loups ». Elle n’est elle-même pas un(e) agne(au)lle.

Un an dans la forêt de François Sureau, Gallimard, 2022 : un récit autour des Ardennes où l’auteur vient régulièrement et où Elisabeth Prévost, « femme de cheval » et Blaise Cendrars ont vécu une amitié amoureuse.
François Sureau, superbe voix entendue sur France-culture alors qu’il contait, en 2022, son voyage autour de la Seine, de la source à l’estuaire, est un homme étonnant. En plus d’être avocat, académicien, haut-fonctionnaire, il a été colonel de réserve de la légion étrangère. Et c’est un de ses liens à Cendrars avec les Ardennes et l’écriture.

Les prochains Chat Bleu

Mis en avant

Les dates prévues pour le quatrième trimestre de 2023 sont :

  • 19 octobre
  • 9 novembre
  • 14 décembre

Au Chat Bleu, on parle de livres, et pas seulement de romans, on trouve de nouvelles idées de lecture, on gagne des livres,
on boit  – l’autre nom de ces rencontres est : Un vin, des livres -… et on goûte aux belles idées de N’senga.

Chat Bleu – juin 2023 – 1)

Mis en avant

Avec un St Nicolas de Bourgueil ou un « Chemin blanc« , un chenin d’Afrique du Sud, on a parlé de :
Sans collier de Michèle Pedinielli, édition de L’Aube, collection L’Aube noire, 2023 : une histoire de chantier mortel, mais aussi un polar plein d’humour. On y retrouve le personnage récurrent de Giulia Boccanegra, une femme-détective à Nice :
 » detectiv particular ? C’est drôle
– C’est drôle pourquoi ?
– Parce que vous êtes une femme.
Il faut savoir évaluer les moments où entamer un débat féministe est totalement inutile. Celui qui implique un dealer de coke moldave et son gigantissime garde du corps en est un. » 
( p. 161)
– Les vaches de Staline de Sofi Oksanen, paru en 2011 chez Stock, traduit du finnois par Sébastien Cagnoli. Actuellement en Livre de poche. Un livre d’une énorme force. Une histoire qui s’étend de 1940 à 1984 environ, sur trois pays : Finlande, Estonie et Sibérie. C’est le premier livre d’Oksanen mais paru en France après Purge. Ses personnages ne sont pas sympathiques : pas plus Anna que Katariina, pas plus la fille que la mère. Celle-ci est une pro de la débrouille dans le système soviétique. L’autre n’a pas d’autre choix que contrôler son image à travers son rapport à la nourriture. Etre femme est un problème dans un pays communiste, dans un pays envahi, comme dans un pays où l’on fuit. Un grand livre !
– Une saison à Venise de Wlodzimierz Odojewski (1930-2016). Paru en 1976 en Pologne, en 2000 et 2006 aux éditions Les Allusifs. Traduction d’Agnès Wisniewski et Charles Zaremba. Trouvable maintenant chez Rivages. Un joli texte, une fable : l’imagination peut nous sauver. Nous sommes en Pologne, en août 1939, dans une maison familiale. Les femmes et les enfants se retrouvent là. De l’eau apparaît dans la cave et monte, et tante Barbara y invente Venise.

Prochain Chat Bleu prévu le jeudi 14 septembre 2023. Mais on a évoqué beaucoup d’autres livres et on vous en parle bientôt ici.

Chat Bleu – suite septembre 2023

Aujourd’hui, pas de compte-rendu du Chat Bleu de juin.
– bientôt –
Pas de chat vraiment bleu non plus…
mais
une date :

Le 14 septembre 2023,

N’senga nous donne rendez-vous
pour Un vin, des livres

Chat Bleu – mai 2023 – 3)

et puis des essais ou des textes journalistiques :
– De Nicolas Bouvier, l’écrivain-voyageur suisse (1929-1998): Le vide et le plein, 1964- 1970 : Le Japon et ses aspects si impossibles à allier : ville surpeuplée, paysages naturels fabuleux, esthétique sensationnelle et rudesse.
– De Vassili Peskov (1930-2013), lui aussi écrivain-voyageur : ermites de la taïga , 1992, Actes Sud, puis Babel, traduit du russe par Yves Gauthier : dans les années 1980, des géologues rencontrent en Sibérie une famille de « vieux-croyants » qui vivent là comme au XVIIIème siècle, dans une religion pleine d’interdits.
– De Colette Fellous : Le petit foulard de Marguerite D., 2022, Gallimard : sur Marguerite Duras.
– D’Ovidie : La chair est triste, hélas, Julliard, 2023 : comme son titre l’indique, sa vision négative de la relation amoureuse hétéro.
– De Didier Eribon, Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple, éditions Flammarion : » livre porte-parole de ceux qui n’ont plus la parole. Très simple mais touchant », sur la perte de sa mère qui s’est laissée glisser après son entrée en Ehpad.
– De Nicolas Diat : Ce qui manque à un clochard, 2021, Robert Laffont : l’histoire vraie de Marcel Bascoulard, (1913-1978), « clochard céleste » qui, dans le Berry, écrivait des poèmes, dessinait et est mort assassiné.
On a aussi reparlé de
–  L’engravement d’Eva Kavian, à La Contre-allée : ces parents qui viennent voir leurs ados à l’H. P.
et de Ici pour aller ailleurs, recueil d’articles de Georg Dyer, aux éditions du Sous-Sol.

Cette fois, that’s all folks !

Au 22 juin ?!

Chat Bleu – mai 2023 – 2)

Pour accompagner un Bourgogne aligoté, sec, vif et droit ou un St Nicolas souple en bouche, des romans :
Des polars :
le nouveau Fred Vargas et le retour du commissaire Adamsberg, chez Flammarion : Sur la dalle. On n’a pas lu mais on informe…
Alan Parks : les chroniques de la ville de Glasgow, mois par mois : exemple : Bobbymars for ever, Poche Rivages noir. Traduit par Olivier Deparis (*). Lu et approuvé.
Giorgio Scerbanenco (1911-1969) : il était chez 10-18, est repris chez Gallmeister, collection Totem, dans une nouvelle traduction de Laura Brignon. Veine réaliste, sociale pour Le quatuor de Milan, dont Venus privée, la première enquête de l’inspecteur Duca Lamberti, parue en 1966.
Moins habitué du genre, Mario Vargas Llosa : Qui a tué Palomino Molero. Chez Gallimard, Folio, 1986, traduit par Albert Bensoussan : au Pérou, vers 1936, un jeune métis est tué. Un lieutenant et un gendarme enquêtent.
Des romans traduits de l’anglais :
Ethan Frome (1911) d’Edith Wharton (1862-1937), chez P O L en format poche dans une nouvelle traduction de Julie Wolkenstein. En Nouvelle-Angleterre, au XIXè siècle, un huis-clos étouffant.
Là où chantent les écrevisses, premier roman de l’ Américaine Delia Owens, botaniste. En Points, traduction de Marc Amfreville : poésie et suspens.
Corps et âme, unique roman de Frank Conroy (1936-2005). Traduit par Nadia Akrouf, chez Folio. New-York, histoire de musique et de transmission.
Deux romans, éditions Globe, traduits par Charles Bonnet, de Douglas Stuart, Ecossais, designer de mode à New York : Shuggie bain, autobiographique : une mère alcoolique et Mungo, une sorte de thriller.
Crossroads de Jonathan Franzen, 800 pages chez L’Olivier, traduit par Olivier Deparis, encore lui (*) : la famille d’un pasteur, son intérêt pour une paroissienne. La dissection des relations familiales. « Brillant ! »
Des romans français :
L’autre moitié du monde de Laurine Roux, éditions du Sonneur : « une super découverte ! » :Espagne, années 30, le travail dans des rizières vu par une gamine. Focus sur une région, sur une manière d’être de propriétaires terriens atroces.
Les séparées de Kéthévane Davrichewy, 2012, ed. Sabine Wespieser : On est en 1981, dans un texte à deux voix qui rend compte de l’amitié fusionnelle entre deux jeunes filles.

Et ce n’est pas fini. On avait beaucoup lu !

Chat Bleu mai 2023 – 1)

Mis en avant

Le grand écart : un polar qui se passe au Japon, un moment dans l’Autriche de la fin du XIXème siècle et une femme, pendant tout un week-end, enfermée dans des toilettes :
– Tokyo mirage d’Anne Rambach, 2002 éd. Calmann-Levy
– Vienne au crépuscule d’ Arthur Schnitzler, paru en 1908
– N’être personne de Gaëlle Obiegly, 2017, éd. Verticales

étaient les 3 premiers livres proposés le 25 mai au Chat Bleu.

  •  Vienne au crépuscule est une merveille. Entouré d’intellectuels juifs, un jeune noble, le baron de Wergenthin, doué en musique mais dilettante, vit. Il vient de finir une relation, en commence une autre. La jeune femme, de bonne famille, attend bientôt un enfant. Il ne la laisse pas seule face au problème mais ne lui propose pas le mariage.
    Pourquoi une merveille ? Parce qu’il parle si bien des nombreuses possibilités des hommes face aux situations sans issue des femmes. Parce qu’il montre que le « problème » d’être juif est omniprésent dans cette Autriche fin de siècle, encore et encore évoqué dans toutes les conversations entre ces créateurs, politiciens, fonctionnaires.
  • N’être personne est une digression sur 300 pages. Sans sujet. Plein de la vie d’une femme qui écrit mais ne gagne pas sa vie par son écriture. Pas une auto fiction, bien plus distant que ça, théorique : p 101 : « Quand j’écris – un livre éventuellement- je ne m’adresse à personne, je parle avec l’inconnu, auquel je ne dis rien.(…) Le langage met le réel à distance. C’est cela même qu’interroge mon écriture.(…) Tout ce qui est écrit est fiction. La réalité n’y est pas. La réalité est ce qui est vécu, pas ce qui est relaté. Ce qui est écrit, ce qui est relaté, même oralement, subit une transformation. »
    – Tokyo mirage  : Un homme tué au sabre. Histoire agrémentée de pachinko, tsunami, yakuzas, services de police ennemis et industriels malhonnêtes.

Mais on n’a pas parlé que de ça : deuxième partie bientôt.
Prochain Chat Bleu prévu le 22 juin

Chat Bleu – avril 2023 – 1)

Cette fois, nous  avions le choix entre
un blanc : bio, du pays d’Oc, un Chardonnay -Viognier de chez Mélanie Alexandre B : « L’accord blanc »

et un rouge : un Saumur Champigny : « Le clos des cordeliers » à la belle étiquette dessinée par la graphiste Sarah Boris – venue à une Saison Graphique du Havre. (image ci-contre)

 

Ils accompagnaient :
– Nein Nein Nein – La dépression, les tourments de l’âme et la Shoah en autocar, de Jerry Stahl, Rivages-Payot 2023. Traduit par Morgane Saysana
Un livre horriblement drôle par un homme magnifiquement dépressif… Cet Américain, auteur de romans, de scénarios de séries, écrit là un texte auto-fictif : sa venue, en voyage organisé, dans l’Europe des camps. Il est entouré entre autres d’un couple de Texans, d’un couple gay, d’un nonagénaire juif né en Allemagne, jamais revenu jusque là et de guides un peu psychorigides. Il visite les camps de la mort avec des centaines de « touristes », rend compte de conversations sidérantes, d’ambiances de centres commerciaux.
– Vie de Gérard Fulmar de Jean Echenoz, éd. Minuit, 2020 : tout aussi drôle, mais  comme l’est, chaque fois, un roman d’Echenoz – sur qui on peut trouver désormais un Cahier de L’Herne -. Un travail sur la langue –  ex : « issu d’assez nulle part » ou encore « en provenance de pas loin » – avec, pour prétexte, l’histoire d’un homme sans histoire qui, tout à coup, vit des aventures où on meurt à tour de bras.
– L’empreinte d’Alex Marzano-Lesnevich, éd. Sonatine 2019, en poche en 10-18. Traduit de l’anglais (USA) par Héloïse Esquié. Un premier texte littéraire, un grand texte, qui mêle deux histoires, celle de ( la famille de) l’auteure et celle de Ricky Langley jugé par trois fois pour la mort du même petit garçon. Une interrogation sur la justice, la vérité, la responsabilité.

Prochain Chat Bleu prévu le jeudi 25 mai.

 

Chat Bleu – mars 2023 – 3)

Certaines avaient aussi lu
des écrits en lien avec l’art :
– La vie sans histoire de James Castle de Luc Vezin, éditions Arléa, 2023 : La vie romancée de cet Américain né sourd, jamais scolarisé, sans accès au langage qui a, pendant soixante ans, avec des papiers, des cartons, créé des autoportraits et maisons. Son travail fait partie de ce que certains appellent l’art brut ou l’art singulier. Un peu connu vers la fin de sa vie, les livres qu’il imaginait avaient disparu. On les a retrouvés cachés dans les murs après sa mort.
King Kasaï de Christophe Boltanski, éditions Stock, collection La nuit au musée, 2023. Ce livre parle de la colonisation belge, des collections d’objets rapportés du Congo : objets sacrés, sculptures, tissus, masques volés et sortis de leur contexte, de leur fonction.
Fair-play de Tove Jansen, en livre de poche : 17 petits récits autobiographiques de cette autrice finlandaise suédophone et de sa compagne, à Helsinki et sur leur île. L’une écrit, l’autre peint.

D’autres romans en lien avec la montagne :
– L’île haute de Valentine Goby Actes Sud, 2022 : 1942, un petit garçon est envoyé à l’abri, dans une famille de paysans. Il vit dans un village coupé du monde, du danger, l’hiver, découvre l’été dans ces hauteurs. « très émouvant, très fin au niveau des sensations, de la description de la nature »
– 
deux romans de C F Ramuz, le « Giono vaudois » : La grande peur dans la montagne  (1926) et Derborence  (1934) trouvables en poche ou en Pléiade. Basés sur des histoires réelles, sur des superstitions. Un monde archaïque, rural, des peurs ancestrales et « des descriptions absolument magnifiques, une écriture poétique, une connaissance et un amour de la montagne évidents.  »

D’autres romans encore, plus exotiques :
– Texaco de Patrick Chamoiseau paru en 1994 chez Gallimard : Un quartier dans les Caraïbes du temps de l’esclavage. Ce qu’ont enduré les populations face aux blancs. Une langue toute nouvelle, saluée dès que le livre est sorti.
– Tous tes enfants dispersés de Beata Umubyeyi Mairesse, Franco-Rwandaise, née en 1979. Sur trois générations, des Hutus, des Tutsis, des métis, leurs difficultés à vivre entre les cultures. « Raconté par une femme, un texte fort »
– Crossroads
de Jonathan Franzen, 2022, éditions de l’Olivier, traduction d’Olivier Deparis.  Plus de 700 pages sur les années 1970, une famille américaine avec un père pasteur. « Une très bonne analyse des ambiguïtés et des faiblesses de chacun. »

Enfin, un essai historique de Claire du Chéné, Les sorcières, 2022, éd Michel Lafon : « tellement terrible, inimaginable : le dernière femme brûlée pour sorcellerie en France l’a été en 1856 ! « 

Rappelons-le : le prochain Chat Bleu est programmé le jeudi 20 avril, 18h30