Récit de Mantegna : P U N° 232

Dans la jolie collection co-éditée par Hazan et le Musée du Louvre en 2008,
une biographie d’Andrea Mantegna (1431-1506)
par l’historien de l’art Giovanni Agosti
parue d’abord chez Feltrinelli en 2005.

Mantegna débuta à Padoue, alors « nombril artistique de l’Italie »,
Il fut ensuite appelé à la cour des Este,
Apparenté par son mariage avec les Bellini,
il fut en lien avec «  le plus important atelier de peinture à Venise « .
Il travailla surtout pour les marquis de Mantoue,
les Gonzaga qui ne le « prêtaient » pas toujours ,
mais put se rendre à Rome à la demande du pape Innocent VIII pour peindre une chapelle.
Il pratiqua  » l’art tout nouveau de la gravure sur cuivre « ,
s’intéressa à l’architecture et eut un cabinet de curiosités.
Puis, à la fin du XV ème siècle, on se mit à apprécier un art plus sentimental et Perugin devint le peintre à la mode.
Mantegna ne fut cependant jamais oublié, comme Giotto l’a été par exemple, même si « chaque époque a cherché un Mantegna différent. »

Quelques Poèmes Express issus de cette biographie :
– La maison du mort engage au passé. Il est facile de flipper.
– Vigueur, braguette ouverte, dans un fait-divers sordide.
– A un moment donné, a été réduit l’art à un travail.
– Abondent les citations de satyres aussi hommes.
– Comment comprendre les époux prêts à faire la roue ?
– C’est une solution  : la Judith en pyjama de soirée.
– L’homme lent plus tard se limite au moment.

Pas encore

Mis en avant

Non, pas encore de date pour la rentrée de septembre d’Un vin, des livres.
Pas plus d’ailleurs que de lieu pour nous héberger.
Mais ça « va viendre »
« aie confiance, aie confiance », dit le serpent Ka. Vous voyez mes yeux ?…

En attendant,
un court topo sur
l’atelier d’écriture et illustration, en Bretagne, avec Olivia et Charlène :
La bonne humeur n’était pas en option
et elles se sont un peu mises la rate au court-bouillon.
Ce qui est flatteur pour les six « écrivantes » que nous étions
mais un peu dommage pour elles.

Consignes rigolotes, soleil, chants, camaraderie et voluptés gustatives.
ET
Un tour à Bécherel, le très joli village breton du livre,
possibilité…rare …d’acheter des livres…
Chez des bouquinistes super souriants qui ont un choix ENÔÔÔRME.
ET
Occasion pour moi de revoir Samia Kachkachi
(cf. Entravés Rue du Départ éditions)
qui démontait son exposition de linogravures « Submersion » à Rennes, à Grand Angle Imoja.

Un vin, des livres – juin 2025 – 3)

Mis en avant

Plein d’autres textes aussi, romans ou pas,  par 1) des auteurs, par 2) des autrices :
1)
– Veiller sur elle de J.B.Andrea, :  » une grande histoire d’amour »
– Objectif zéro 
d’Anthony McCarten, éditions Denoël, traduit par Frédéric Brument, dans la belle collection Graphic : dans un avenir proche, dix personnes choisies sur leur CV, dont un bibliothécaire, ont, pour gagner 3 millions de dollars, à disparaître pendant un mois malgré IA, reconnaissance faciale, CIA et autres dispositifs de surveillance.
Une apologie des oisifs de R.L. Stevenson, éd Allia.
Servabo, mémoire de la fin du siècle de Luigi Pintor, éd d’Ulm. 14 petits textes de ce journaliste sarde, député communiste (1925-2003) dans lesquels il revient sur des choses vécues :« Humilité, intelligence » dit A
Le grand secours de Thomas B Reverdy : En une journée : Bondy, un lycée pro. Un poète vient, qui n’a jamais vu ce type d’élèves. Un échangeur à côté du lycée, le croisement de sociétés. Une agression par un policier, filmée, une émeute. « Ironique »
– La chambre de 
Mariana de Aharon Appelfeld, éditions L’Olivier, 2008, traduit par Valérie Zenatti :  « lu après avoir vu le film d’Emmanuel Finkiel », ça pose le problème de l’adaptation. De lire avant, ou après, ou pas… » dit M A
– Le pain des Français de Xavier Le Clerc (alias Aïd Amis-Taïeb, né en Kabylie a grandi à Caen, ed Gallimard : des allers-retours entre sa vie et les colonies. Les restes de soldats envoyés en métropole et conservés au musée de l’homme. En 2022, un accord est signé : 24 crânes retournent en Algérie pour 5 ans…
2)
– Ni vues, ni connues par le collectif Georgette Sand, paru en 2017 : trois pages pour chaque femme, 75 femmes laissées de côté par l’histoire, à tort.
– Frapper l’épopée  d’Alice Zeniter, 2024, éditions Flammarion : sur la Nouvelle-Calédonie, les coutumes des Kanaks. Un rapprochement avec ce qu’aurait pu être son histoire personnelle : « pas accrochée. Je n’ai pas compris, je crois » dit C.
– Munitions d’amour de Claudine Galéa, éd Espaces 14, 2025, un texte demandé par Stanislas Nordey, extraordinaire, sur la peur face au cancer.
– Loin de chez moi de Maryse Burgot, 2024, Fayard : sa vie de reporter de guerre, de 1995 à maintenant.
– Le livre des anges de Ludmilla Oulitskaïa, 2025, éd. Gallimard. Traduit par Sophie Benech. : des nouvelles, chez Gallimard : « j’aime commencer par des formes courtes quand je ne connais pas l’auteur » dit Ch. La Russie, les gens de peu. « De belles descriptions. »
– Bleu d’août
de Déborah Lévy, éd du Sous-sol, 2025, traduit par Céline Leroy : « un voyage à Athènes. Gentillet » dit C.
– La bibliothèque des rêves secrets de Michiko Aoyama, ed Nami, 2022 : un premier livre, une simple histoire de vie, best-seller au Japon.
– Mon vrai nom est Elizabeth d’Adèle Yon, 2025, éd du Sous-sol : « éblouissant » dit M C : une enquête familiale sur une aïeule qui a été internée, enquête aussi sur la psychiatrie.
– Bonampak de Laetitia Bianchi, aussi traductrice et éditrice, ed. Verticales, 2025 : un lieu archéologique dans le Chiapas. Des peintures murales détruites. Une histoire de la colonisation des peuples premiers. Sarcastique.