Plein d’autres textes aussi, romans ou pas, par 1) des auteurs, par 2) des autrices :
1)
– Veiller sur elle de J.B.Andrea, : » une grande histoire d’amour »
– Objectif zéro d’Anthony McCarten, éditions Denoël, traduit par Frédéric Brument, dans la belle collection Graphic : dans un avenir proche, dix personnes choisies sur leur CV, dont un bibliothécaire, ont, pour gagner 3 millions de dollars, à disparaître pendant un mois malgré IA, reconnaissance faciale, CIA et autres dispositifs de surveillance.
– Une apologie des oisifs de R.L. Stevenson, éd Allia.
– Servabo, mémoire de la fin du siècle de Luigi Pintor, éd d’Ulm. 14 petits textes de ce journaliste sarde, député communiste (1925-2003) dans lesquels il revient sur des choses vécues :« Humilité, intelligence » dit A
– Le grand secours de Thomas B Reverdy : En une journée : Bondy, un lycée pro. Un poète vient, qui n’a jamais vu ce type d’élèves. Un échangeur à côté du lycée, le croisement de sociétés. Une agression par un policier, filmée, une émeute. « Ironique »
– La chambre de Mariana de Aharon Appelfeld, éditions L’Olivier, 2008, traduit par Valérie Zenatti : « lu après avoir vu le film d’Emmanuel Finkiel », ça pose le problème de l’adaptation. De lire avant, ou après, ou pas… » dit M A
– Le pain des Français de Xavier Le Clerc (alias Aïd Amis-Taïeb, né en Kabylie a grandi à Caen, ed Gallimard : des allers-retours entre sa vie et les colonies. Les restes de soldats envoyés en métropole et conservés au musée de l’homme. En 2022, un accord est signé : 24 crânes retournent en Algérie pour 5 ans…
2)
– Ni vues, ni connues par le collectif Georgette Sand, paru en 2017 : trois pages pour chaque femme, 75 femmes laissées de côté par l’histoire, à tort.
– Frapper l’épopée d’Alice Zeniter, 2024, éditions Flammarion : sur la Nouvelle-Calédonie, les coutumes des Kanaks. Un rapprochement avec ce qu’aurait pu être son histoire personnelle : « pas accrochée. Je n’ai pas compris, je crois » dit C.
– Munitions d’amour de Claudine Galéa, éd Espaces 14, 2025, un texte demandé par Stanislas Nordey, extraordinaire, sur la peur face au cancer.
– Loin de chez moi de Maryse Burgot, 2024, Fayard : sa vie de reporter de guerre, de 1995 à maintenant.
– Le livre des anges de Ludmilla Oulitskaïa, 2025, éd. Gallimard. Traduit par Sophie Benech. : des nouvelles, chez Gallimard : « j’aime commencer par des formes courtes quand je ne connais pas l’auteur » dit Ch. La Russie, les gens de peu. « De belles descriptions. »
– Bleu d’août de Déborah Lévy, éd du Sous-sol, 2025, traduit par Céline Leroy : « un voyage à Athènes. Gentillet » dit C.
– La bibliothèque des rêves secrets de Michiko Aoyama, ed Nami, 2022 : un premier livre, une simple histoire de vie, best-seller au Japon.
– Mon vrai nom est Elizabeth d’Adèle Yon, 2025, éd du Sous-sol : « éblouissant » dit M C : une enquête familiale sur une aïeule qui a été internée, enquête aussi sur la psychiatrie.
– Bonampak de Laetitia Bianchi, aussi traductrice et éditrice, ed. Verticales, 2025 : un lieu archéologique dans le Chiapas. Des peintures murales détruites. Une histoire de la colonisation des peuples premiers. Sarcastique.
J’ajoute deux petites respirations dans la violence du monde, un air de poésie et de temps suspendu… »Vivre tout bas », le dernier livre de Jeanne Benameur qui nous parle d’une Marie, mère du Christ, que je n’avais jamais pensé dans ces termes moi l’incroyante, et en même temps un bel éloge de l’écriture…Et puis le dernier livre de Claudie Hunzinger, « Il neige sur le pianiste », ode à la nature préservée, contemplation d’un petit renard qui nous regarde dans les yeux…