Retour de Christine Lapostolle sur la P U N° 147 :

« c’était donc il y a une dizaine de jours, j’ai fait un Paris-Brest immergée dans votre version des Employés – un beau voyage même si je n’ai pas réussi à atteindre (j’ai un peu cherché mais n’ai pas pu) le livre d’Olga Ravn. Quand on rencontre les galeries sinueuses creusées dans une pomme par une petite bête, on admire les galeries mais on ne mange pas la pomme. C’est un peu pareil. Tant pis pour le livre initial. Quelle drôle d’expérience, tout y participe, le toucher, l’image et le noir et blanc de la couverture, votre écriture manuscrite, le format des articles découpés, le jaune du marqueur. C’est le contraire d’une lecture où on oublie le support. Et comme cette période qui fait la matière du livre est proche, tout résonne de perceptions voisines, de choses que j’aurais moi aussi lues ou me serait dites presque mais jamais exactement de la même façon. J’y pensais hier en marchant dans les rues de brest et l’image qui me venait était celle du cœur d’un autre lecteur qui bat dans un livre qu’on lit, un cœur qui bat, un autre lecteur qui prend vie. c’est vraiment une drôle de place que vous arrivez à fabriquer dans cette expérience de lecture, je vais continuer d’y penser, ça trotte dans la tête! »

Merci à Christine Lapostolle ! C’est la première fois et c’est formidable d’être vue comme une petite bête qui creuse des galeries !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

cinq × trois =