Vous aviez beaucoup lu, et surtout des auteurs français ou francophones :
– François Jonquet : D’or et de plomb éd. Sabine Wespieser, 2024 : un roman – portrait amoureux des artistes Christian Boltanski et Annette Messager, et portrait à charge d’un certain art contemporain
– Laurent Gaudé : Terrasses, chez Actes Sud. Sur le 13 novembre 2015. De nombreux personnages, bien cernés. Dense.cela a été joué au théâtre de la Colline. Laurent Gaudé, le 1er juin, échangeait avec Mohamed Mbougar Sarr, à Terres de paroles.
– Amin Maalouf : Nos frères inattendus, chez Grasset. Dans une île, deux personnes, un dessinateur, une romancière vivent chacun de leur côté. Un jour, c’est le black-out complet…
– Philippe Garnier: Neuf mois, 2024, éditions L’Olivier. Ce Havrais qui a beaucoup vécu aux USA et écrit sur la musique et le cinéma, évoque ici la fin de vie de sa femme.
– Edouard Louis : Monique s’évade, au Seuil, 2024 : sur l’emprise qu’a vécue sa mère et la fuite réussie à laquelle il a aidé.
– Mathieu Belezit : Moi le glorieux, éditions du Tripode, en 2023 Prix du Livre Inter : dans l’Algérie colonisée, un personnage odieux raconte sa vie : un colon riche qui méprise les Algériens et s’en enorgueillit.
– Sébastien Spitzer : Léonie B aux éditions Albin Michel : un roman à partir de la vie hors norme d’une femme qui, ayant eu une liaison avec Victor Hugo, fit de la prison pour adultère. Pas Hugo qui était pourtant lui aussi marié et partie prenante… Par ailleurs, épouse du peintre François Biard, elle l’accompagna dans une expédition au Pôle nord. Ecrit en narrateur omniscient, jusque dans la chambre…
– la poétesse Pierrine Poget : Inachevée, vivante, éditions La Baconnière, 2024 . Ecrit à la première personne du singulier : une femme vit d’abord la soumission, devient mère, attentive à ses bébés et cherche sa liberté. Elle s’appuie sur des artistes, Corot, Vuillard, Heidi Bücher (1926-1993). « Elle a une écriture, une façon de dire les choses vraiment pas courantes, que j’aime beaucoup » dit M-A.
Un peu de textes d’auteurs étrangers aussi :
– Le festin de Margaret Kennedy. En Folio, traduction de Denise van Moppès : en 1947, en Cornouailles, un éboulement de falaise emporte un hôtel et ses clients.
– Le royaume désuni de Jonathan Coe. En Folio, traduction de Marguerite Capelle. En sept parties, on suit plusieurs générations de familles anglaises, de 1945 au Covid et on retrouve le ton de l’excellent Testament à l’anglaise.
– Le silence des tambours d’Hanna Pylväinen, éditions Paulsen, 2023. Traduit de l’anglais par Emmanuelle Ghez. Histoire au XVII ème siècle de peuples autochtones. Les Samis pouvaient circuler librement jusqu’en 1851, moment où des frontières ont été installées. On a également voulu leur interdire de pratiquer leurs croyances.
Livre à rapprocher des romans policiers contemporains d’Olivier Truc,
et de la mini-série sur Arte, Little bird, sur les peuples premiers du Canada.
– Hans Fallada (1893-1947) : Seul dans Berlin, Folio, traduction d’Alain Virelle et André Vandevoorde. Paru l’année de sa mort à Berlin Est. Une rue dans Berlin, pendant la guerre : persécuteurs et persécutés cohabitent. Une femme est dénoncée. Primo Levi en disait : » Un des plus beaux livres sur la résistance allemande contre le nazisme« .
– Destins piégés de Goliarda Sapienza (1924-1996), traduction de Nathalie Castagné, éditions du Tripode, 2023. Des nouvelles, de petits textes.
Les mardi 9 juillet et mercredi 7 août, 17h,
à la cabane de Lire à la plage du Havre,
on parle romans policiers et romans noirs,
en lien avec Polar à la plage.
Vous êtes là ? Venez !