Ecrivains en bord de mer – 11 au 14 juillet 2024

C’était la 28ème édition.
Et, de l’avis même de Bernard Martin
– qui s’en inquiétait aussi, n’ayant pas le mode d’emploi -,
elle était spécialement réussie.
Spécialement intense.
De l’ouverture, avec la lecture d’Elitza Gueorguieva
aux rencontres avec les jeunes auteurs: Dimitri Rouchon-Borie au Tripode, Marion Lejeune au Bruit du monde, Adrien Girault aux éditions de l’Ogre,
en passant par la journée sur la traduction avec des « grands » traducteurs aussi auteurs : Jakuta Alikavazovic, Nicolas Richard
et l’après-midi des « fragiles magnifiques » : Chloé Delaume, Alexandre Labruffe.

Justement, revenons sur : Chloé Delaume, là pour deux aspects bien différents de son oeuvre : Pauvre folle au Seuil et Phallers en collection Points. Le premier « plus sur la poésie qu’autre chose » , plein de « réalisme magique » « influencé par l’univers de Boris Vian » et le deuxième : »celui-là, c’est une blague ». Livres différents mais tous deux venant un peu de l’univers de Cronenberg et parlant de « féminicide : mot entré dans le vocabulaire que depuis 2015. Ce qui n’a pas de mot n’existe pas. » 
Chloé Delaume :« Je fais partie des gens que la littérature a sauvés, en tant que lectrice et praticienne. »
Dimitri Rouchon-Borie pourrait sans doute dire la même chose, lui qui, journaliste de chronique judiciaire :  » dix ans dans les horreurs du monde », fait une pause et a « une langue qui est sur la plaie ».
Alexandre Labruffe le dit autrement, avec son humour trash, ses grosses lunettes, sa casquette rose « en phase de test » : « J’ai un problème, c’est Robbe-Grillet » et ses livres « observation du chaos chaque fois, autopsie d’un chaos familial. » … »farce tragique »

On a aussi pu, pendant ces quatre jours, s’inquiéter de la place de l’I A dans la traduction littéraire et découvrir bien d’autres mondes : ceux de Claire Marin, Claire Fercak, Marie Nimier, Lindsay Turner, poètesse américaine dont on tentait, le matin, de traduire quelques textes sous la houlette d’Olivier Brossard, universitaire, directeur de collection chez Joca Séria.

Une réflexion sur « Ecrivains en bord de mer – 11 au 14 juillet 2024 »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

dix-sept + 18 =