Un vin, des livres – mars 2025 – 2)

Auteurs français  dont on a (re)parlé :
Fabien Drouet : « je serai jamais morte« , éditions des Lisières : L’histoire de sa cohabitation avec sa grand-mère. Une grand-mère pleine d’énergie, née en Tunisie, Des moments collectés.
– Clémentine Mélois : Alors, c’est bien, éd. Gallimard. sur son père mort, mais pas triste du tout.
– Bérénice Pichat : La petite bonne, éd. Les Avrils. « On s’attend à quelque chose et c’est autre chose qui arrive. » dit M-H. « Une écriture, un rythme »
Eric Chacour : Ce que je sais de toi, éd. Philippe Rey, un premier livre. « Une très belle histoire ». Le prix Terres de paroles 2024
– Marion Brunet : L’été circulaire. « un roman social, un grand texte ». Dans le sud, deux ados et une famille peu aimante.
 Nina Léger : Mémoires sauvées de l’eau, éd. Gallimard. Prix du roman historique. Californie, entre la ruée vers l’or et les incendies de 2025.
– Alexis Jenni : Le passeport de Mr Nansen, éd. Paulsen : années 1920, la famine en RussieDes milliers de personnes ont bénéficié de ce passeport créé légalement. Des inconnus mais aussi : Chostakovitch, Chagall, Stravinsky, Rachmaninov…
– Edouard Philippe : du polar politique qui fonctionne : Dans l’ombre, en poche
_ Mona Cholet : Sorcières, la puissance invaincue des femmes : la chasse aux sorcières à partir de la Renaissance (et non du Moyen-Age). Ce qui subsiste de l’idée de sorcière dans la société contemporaine : la femme vieillissante, indépendante ou sans désir d’enfants. « complètement scotchée sur le niveau » dit M-A
– Vanessa Springora : Patronyme, éd. Grasset : Le père de V S est mort quand le premier livre est sorti. Il vivait dans un grand désordre. L’histoire du grand-père qui a pris ce nom pour changer d’identité, ayant été nazi.
– Jeanne Benameur : Vers l’écriture, éd. Actes Sud. « un super style ! » Sur les ateliers d’écriture qu’elle a menés, une écriture pour soi, pas en vue de publication. « De toute façon, tous ses livres sont beaux » dit V.
– Rose-Marie Lagrave x Annie Ernaux, Une conversation , éd. EHESS. La sociologue et l’auteure, prix Nobel sont deux « transfuges de classe »
Quelques auteurs étrangers :
– Boualem Sansal : toujours emprisonné… 5 ans de prison requis pour… avoir juste dit ce qu’il pense… : Le serment des barbares en Folio, sur l’Algérie post-coloniale.
– Max Lobe : La danse des pères, éd. Zoé. Max Lobe est d’originaire camerounaise mais vit depuis ses 18 ans en Suisse. Parle de cela, d’un jeune homosexuel, au père grandi sans parents, pas tendre.« des personnages féminins forts; un style : du métissage linguistique » dit B.
– David Grann : les naufragés du Wager, en collection Points. Vers 1750, au Cap Horn, un bateau de la Royal Navy, le journal d’officiers restés à bord plusieurs mois, puis revenus par des voies différentes en Angleterre. Roman historique bien documenté.
– Iouri Bouida : Le train zero, L’imaginaire-Gallimard : dans une petite ville, une petite communauté pauvre. Une gare. Tous les jours, un train plombé. D’où vient-il ? Et où va-t-il ?
– Anna Enquist : Quatuor, Actes Sud, 2016. Un roman psychologique. Une femme de 80 ans, psychanalyste et violoniste. La disgrâce de la vieillesse. La musique qui console. Parallèlement, le démantèlement de la culture et de la santé aux Pays-Bas.
– Marwan Bakhti : Comment sortir du monde, premier livre aux nouvelles éditions du Réveil. « très touchant, plein de sensibilité » dit M-C. De père maghrébin et de mère française, le personnage découvre son homosexualité, cherche à partir mais est aussi attaché à la campagne où il vit.Il se réfère un peu à Edouard Louis mais son écriture est différente.

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