Un Nina Berberova : P U N° 151

Une plaquette de 70 pages, un essai de Nina Berberova (1901-1993) : Nabokov et sa Lolita, écrit en 1965, traduit du russe par Cécile Térouanne, paru chez Actes Sud en 1996 est la Pièce Unique N° 151.

 

Ils se sont connus, ils ont tous les deux eu un destin d’écrivains exilés dans plusieurs pays. Berberova n’est pas spécialement réputée pour sa capacité d’admiration, Nabokov non plus. Un point de vue universitaire, une étude un peu sèche donc. Pourtant, elle sait nous dire son respect pour Nabokov avec cette seule phrase : (P. 61) : « Joyce et Nabokov « font vieillir le monde » ».

Des Poèmes Express qui sont sortis de ce ce texte  :
– Deux personnes s’ennuient et un mort jouit : ironie.
L’enfer devient autre, n’a rien à faire, exige une révision.
La confession se fait hurlement que personne ne croit.
Lire son poème avant de tuer un acteur comique.
La témérité est non-sens. Les héros se désagrègent dans ce disloqué.

La Pièce Unique N° 151 a été offerte à Manon Fargeat, juste diplômée de l’ESADHaR qui, parallèlement aux lectures d’élèves du master de création littéraire, présentait son travail à l' »open door », le 24 juin. Un beau travail à partir d’un corpus de 10 ans de la revue Photo, sur la manière dont elle alliait images de reportages de guerre et corps nus de femmes. Point de vue féministe sur le corps cannibalisé. Une vraie réflexion qui se concrétise dans une installation constituée d’écrits, de photos évidemment, d’objets.

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