Propriété privée est paru chez Minuit puis en Minuit double.
Le prochain Julia Deck, Ann d’Angleterre, paraît aux éditions du Seuil fin août.
Changement d’éditeur donc,
Et de ton ?
Non, sans doute pas : l’ironie est LE ton de Julia Deck.
Propriété privée se passe dans un nouveau quartier en grande banlieue. Les Caradec arrivent là. C’est elle qui raconte et elle a la dent dure. Annabelle Lecoq, la première voisine rencontrée, aussi…
Histoire de bruit gênant, de barbecue gênant, de chat gênant, de relations obligées ou incongrues, de chien disparu, d’épouse disparue.
Johan Faerber, dans Diacritik a classé le livre dans un nouveau genre : le « roman de voisinage », ce que Julia Deck accepte, en parlant, elle, d’influence de séries comme « les premières saisons de Desperate housewives, un des plaisirs les plus jouissifs des années 2000. » Mais Eric Chauvier s’invite aussi dans le roman.
Sociologie romancée, alors peut-être, mais matinée de roman policier…
Poèmes express tirés de Propriété privée :
– Il s’est remis à briquer le parking de l’Intermarché. Il avait sans doute une bonne raison.
– Tu faisais ton travail, tu cherchais le moyen d’arrêter une brosse à dents.
– Nous ne sommes pas des animaux, tu l’exposais pendant que je creusais la terre.
– Tu as suggéré plusieurs corps; tes descriptions manquaient de détails.
– Chaque semaine, s’invitaient les occasions de se prolonger.
– Au jardin après le poulet basquaise, elle avait besoin d’être femme.
– Il exerçait la profession de chat : animal et fourrure.
– J’avais des atouts : enlèvement, séquestration ou plus.
– Elle n’était responsable de rien. J’ai observé son visage transparent. Méduse.
– Semer le doute, le récupérer et l’emporter.
La Pièce Unique n° 207 est offerte à Julia Deck…