Les Vivants – février 2024 – 2)

Normalement, on ne parle que bouquins
mais là, on a commencé avec les émotions ressenties devant le ballet Gravité d’A. Preljocaj que TOUT LE MONDE a trouvé fabuleux !

Puis, les romans ( d’auteurs venus, pour certains, au Goût des autres ou dans un « after » au CEM avec le DUT Métiers du livre) :
– Cécile Coulon : pour La langue des choses cachées, 2024, éditions L’iconoclaste : histoire d’un fils et sa mère dans un petit village enclavé d’Auvergne. Question de médecines parallèles, de tradition, de non-dits.
Cécile Coulon a livré sa « méthode de travail » : la course qui l’amène à un état hypnotique, l’écriture et, le lendemain, la relecture à voix haute pour entendre si cela va. Elle dit ne pas aimer les textes où tous les détails sont donnés. – Elle devrait aimer Eugene Marten (éditions Quidam) …-
– Thomas B. Reverdy : Le grand secours, 2023, Flammarion : un écrivain va dans le 93 dans une classe. Une émeute a lieu.
– François Bégaudeau : L’amour, 2023, éditions Verticales : l’histoire d’un couple dans sa banalité.
– Gaspard König : Humus, 2023, éditions de l’Observatoire. König est multiple : politique, écologiste, philosophe. Dans ce roman…sur les lombrics…, il montre l’évolution de deux étudiants en agronomie.
– Tiffany McDaniel : Betty, chez Gallmeister, en collection poche Totem, traduit par François Happe : entre Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee et Là où chantent les écrevisses de Della Owens. Dans l’Ohio, une petite fille de père cherokee et mère blanche. « Très poétique »
– Marie Benedict : La femme qui en savait trop, en 10-18, traduit par Valérie Bourgeois. Une fiction à partir de la vie d’Hedi Lamarr, superbe actrice hollywoodienne, mais pas que !
Voilà pour les romans, maintenant les essais :
– Pierre Bayard : pour » l’ensemble de son oeuvre » de Il était deux fois Romain Gary (1990), à Hitchcock s’est trompé  (2023) en passant par Comment parler des livres que l’on n’a pas lus (2006). La plupart des livres de ce professeur de littérature et psychanalyste sont aux éditions de Minuit.
– Chantal Thomas : Comment supporter sa liberté, 1998, Rivages Poche : une réflexion sur l’importance du temps libre, le plaisir de dire non aux obligations.
– Yannick Haenel : Blue Bacon, 2024, dans la collection Une nuit au musée chez Stock. A Beaubourg, son rapport à Francis Bacon et son travail.
– Annette Wieviorka : Tombeaux – autobiographie de ma famille, 2022 au Seuil. Histoire de ces deux familles juives, avant et lors du nazisme.
De la même, en 2021, éditions Stock : Mes années chinoises. Autour de 1970, elle a, comme beaucoup d’intellectuels, été maoïste, et a vécu deux ans à Canton en tant que professeur.
– Anthony Grafton : Les origines tragiques de l’érudition – Une histoire de la note en bas de page, 1998 Seuil. Livre très sérieux qui m’ a fait me souvenir du roman de Nicholson Baker : La mezzanine où les notes en bas de page s’écoulent sur les pages suivantes et supplantent le texte de départ. Un livre très drôle.
On a aussi parlé d’ARPENTAGE, mais on y reviendra..

Prochaine rencontre prévue : jeudi 14 mars, à partir de 18h, aux VIVANTS.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

onze − 9 =