Le 18 octobre, on avait évoqué
d’autres livres de la rentrée de septembre 2018 :
– Dix sept ans d’Eric Fottorino, Gallimard : la suite de son histoire personnelle : la recherche de sa mère. Une très belle histoire d’amour familial.
– Le grand nord-ouest d’Anne-Marie Garat, Actes Sud. Un western au féminin dans les années 30, un bel hommage aux Amérindiens. Comme dans ses autres livres, importance de l’image, du cinéma. Anne-Marie Garat sera à la Galerne le 29 novembre.
– Mais les yeux dardaient sur Dieu de Zora Neale Hurston, chez Zulma, traduction de Sika Fakambi. Paru en 1937 aux USA, livre culte, jamais encore traduit en français. Histoire d’émancipation d’une jeune femme noire à travers trois mariages.
– Maîtres et esclaves de Paul Greveillac, Gallimard : en Chine, un paysan devient peintre pendant la révolution culturelle. Sur la transmission, l’appropriation.
des livres sortis précédemment ( RAPPELEZ-VOUS : LES LIVRES N’ONT PAS UNE DUREE DE VIE DE TROIS MOIS, enfin, certains en tous cas… qu’ils soient sortis en poche ou pas ! ) :
– 4321 de Paul Auster, Actes Sud, traduit par Gérard Meudal : de beaux personnages, une belle écriture mais…un peu long… disent plusieurs d’entre nous…
– Les invisibles. Une enquête en Corse du journaliste Antoine Albertini, chez Lattès. Arrivés dans les années 50, les immigrés marocains sont d’abord jugés travailleurs et pas chers. Dans les années 80 : on s’attaque à eux.
Et en poche :
– Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson, 10-18 : une première chez cet auteur : il sort de la fiction, dit quelque chose qui lui est arrivé quand il avait 17 ans, une « vérité intime ».
– Le jour d’avant de Sorj Chalandon, livre de poche : on en avait déjà parlé ici avec enthousiasme. Une très belle construction.
– La disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez, livre de poche. Renaudot 2018.
– Douleur de Zeruya Shalev, Folio, traduit par Laurence Sendrowicz. Peut-on trouver le bonheur sans faire souffrir autour de soi ?
– Le chagrin des vivants d’Anna Hope, Folio, traduit par Elodie Leplat : les cinq jours d’avant l’arrivée du Soldat Inconnu britannique à Londres, le 11 novembre 1920.
– Brothers de Yu Hua, Babel, traduit par Angel Pino et Isabelle Rabut. Best-seller en Chine en 2006, il était alors édité en diptyque. Le ton est burlesque ; pourtant on traverse l’histoire de la Chine de la révolution culturelle jusqu’aux vingt dernières années.
Notre prochain Chat bleu est le jeudi 22 novembre !