On avait beaucoup lu : il faudra sans doute un 3 ème volet.
En romans étrangers, on a parlé de :
– Impossibles adieux de Han Kang, Prix Nobel de littérature 2024, traduit du coréen par Kyungran Choi et Pierre Bisiou. « Un texte très poétique. Il neige tout le temps. On a des images qui créent des sensations : des pieux noirs dans un paysage de neige, un oiseau. L’histoire de deux femmes. Combien l’histoire habite les générations suivantes. »
– Propre d’Alia Trabu Eco Zeran, éditions Robert Laffont. Traduit de l’espagnol (Chili) par Anne Plantagenet : Une petite bonne se raconte, et, évidemment, ça parle du rapport entre les classes sociales.
– Une vie étincelante d’Irmgard Keun (1905-1982) , traduit par Dominique Autrand, retrouvé par les éditions marseillaises du Typhon, créées en 2018 par les frères Torrès : un roman des années 30 qui parle d’une jeune femme rebelle qui, dans les années 30, à Berlin, veut fuir sa pauvreté. « Le style est moderne, plein d’humour. Cela évoque aussi le désastre qui s’annonce. »
des romans policiers étrangers :
– les Abir Mukherjee : 4 existent en poche, chez Folio. « tous sont bons, Le premier, L’attaque du Calcutta Darjeeling, traduit par Fanchita Gonzalez-Battle, sur le déclin du Raj britannique est super ».
– Les Craig Johnson et son personnage récurrent : Walt Longmire . ou chez Gallmeister ou en 10-18, traduit par Sophie Aslanides. « Ici, Longmire encore adjoint shérif, rentre du Vietnam et se trouve face à des meurtres dans un train qui ne transporte que des shérifs en congrès. »
– Les Peter May, dont L’île des chasseurs d’oiseaux, paru au Rouergue, trouvable en Babel noir, premier d’une trilogie. Traduit par Jena-René Lastugue. » un enquêteur arrive sur une petite île au nord de l’Ecosse. Il en est originaire, n’y était pas revenu depuis longtemps. Les paysages, extraordinaires, sont un élément très présent. »
– Le diable dans la ville blanche d’ Erik Larson, éd du Cherche Midi en 2011, trouvable en Livre de poche, traduit par Hubert Tézénas. Larson, journaliste, évoque Chicago au moment de l’Exposition Universelle, Holmes et le premier serial-killer américain.
Et ça ricoche avec un des essais dont il a été question :
– Abattoirs de Chicago de Jacques Damade aux éditions de la Bibliothèque : l’histoire de ces abattoirs, du train, de la rivalité entre Chicago et Cincinatti. « On apprend beaucoup de choses. »
– Dans la même maison, du même auteur : Du côté du Jardin des Plantes », paru en 2022, l’histoire de la création de ce jardin.
– Les émotions cachées des plantes de Didier van Cauwelaert, J’ai lu, 2020 : « Il y raconte de façon farfelue des choses scientifiques. »
– Le roman des artistes, de Dan Franck, 2024, Grasset : le premier volume de quatre prévus : la vie d’auteurs et de peintres du XIXè siècle. « enthousiasmant ».
– L’histoire de la solitude – de l’ermite à la célibattante, de l’historienne Sabine Melchior-Bonnet, P U F , 2023. Entre autres, sur le deuil, la vieillesse.
– Le voyage avec l’enfant d’André Hirt, aux toutes nouvelles éditions rouennaises Les Grands Détroits : une très belle maquette de Colombe de Dieuleveult. Un récit. L’auteur, philosophe qui écrit aussi sur la musique, est à la recherche de son histoire, dans les Vosges.
– Le barman du Ritz de Philippe Collin, éd. Albin Michel, 2024 : un barman juif pendant la seconde guerre mondiale, au Ritz où viennent collaborateurs et officiers allemands. « C’est bien, simple à lire. Je m’attendais à quelque chose de plus fouillé, de moins lisse. »
Il y a effectivement besoin d’un 3 ème volet !
Sinon, au jeudi 6 mars !