La ferme des animaux, de George Orwell (1945), dans la traduction de Jean Quéval, est la Pièce Unique N° 121. Depuis, sont sorties deux autres traductions, dont la toute nouvelle de Charles Recoursé.
Dans cette oeuvre bourrée d’humour – et qui rend triste en même temps -, Orwell transcrit, en fabuliste du XXème siècle, l’histoire politique humaine dans la vie animale. Les cochons remplacent les hommes, et on assiste à toutes les étapes du socialisme soviétique : rejet d’un des chefs, manifestations orchestrées, famine, mauvaise rétribution des masses, richesse des élites, mensonge institutionnel, passé revisité, alliance avec le « méchant ».
Voilà quelques Poèmes Express :
– Les paroles se perdent et l’homme se pend.
– La boule de neige future ne venait à l’esprit de personne.
– A bout d’instants, il n’y avait plus de vestiges.
– Le soir lui faisait mal les premiers temps.
– Remettre les mains des hommes, s’occuper de la conversation.
– Dossiers jetés au feu et flou des souvenirs, tout allait mieux désormais.
– Monde émoussé : les vieux avaient l’air perdus.
Ce livre – 3 en 1 – sera envoyé à Charles Recoursé qui se demandera sans doute ce qui lui arrive…