M Z – août 2024 – 2)

Ont aussi été évoqués :
– Le pont flottant des songes de Junichiro Tanizaki (1886-1965), en Folio, traduction de J.J Tschudin : « beau et déroutant. Pureté et fantasme. M’a mise mal à l’aise » . Un petit garçon perd sa mère. Le père se remarie, donne à sa nouvelle épouse le même prénom que la morte. L’enfant de douze ans est invité à têter cette femme sans bébé et sans lait.
L’adoration de la mère est un thème récurrent chez Tanizaki.
Son très bel essai, L’éloge de l’ombre, éditions Verdiertraduit par René Sieffert a été retraduit pour Picquier en 2017, par Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré.
– Canoës de Maylis de Kerangal, 2021 chez Verticales, maintenant en Folio : une suite de nouvelles : « C’est très écrit et je cherchais l’humain ». De cette auteure, pour être sûr de trouver l’humain, lire Réparer les vivants, en Folio aussi.
– 
Etait-ce lui ?, deux nouvelles de Stefan Zweig, en Folio, traduites par Laure Bernardi et Isabelle Kalinowski. L’homme qu’on n’oublie pas montre quelqu’un qui rend service à tout le monde et n’a pas de besoins. C’est comme s’il veillait sur la ville.
– Les six fonctions du langage de Clémentine Mélois, Seuil 2021 : l’humour en roman-photos, une apparence très fifties.
– Paysages de Rainer Maria Rilke (1875-1926), éditions Marguerite Waknine, 2017. Trois articles sur l’art. Dans une lettre du 10 août 1903, à Lou Andreas Salomé, Rilke cite Hokusaï : C’est à l’âge de soixante-treize ans que j’ai compris à peu près la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons et des plantes.
– Rosigny zoo de Chloé Wary,  ed FLBLB 2023,
suite de Saison des roses (prix public Angoulême 2020) qui parlait du foot féminin dans les quartiers.
Là, il est question du hip-hop arrivant aux JO (« Olympiades 2K24), de sa récupération. On enlève leur local aux jeunes.
« De belles doubles-pages sans texte »
-Les romans graphiques de Catel et Bocquet chez Castermann : sur les femmes qui ont compté mais ont été oubliées : comme la cinéaste Alice Guy.
Leur dernier opus est sur la voyageuse, océanographe, Anita Conti, morte en 1997.
– Un psaume pour les recyclés sauvages de Becky Chambers, traduit de l’américain par Marie Surgers, éd. L’Atalante, 2022 : le premier roman d’une série de S F positive, « très doux ». Prix Hugo. Les robots se tournent vers la nature.

2 réflexions sur « M Z – août 2024 – 2) »

  1. Ahhh Stefan Zweig ! Mon « book club » de copains pour fin septembre s’est donné Zweig comme auteur, à nous d’en lire ce que l’on veut pour en parler après…Du coup, j’ai lu des nouvelles, un roman et là je lis le très beau « Monde d’hier », son autobiographie, écrite juste avant son suicide…J’aime beaucoup m’immerger ainsi dans l’oeuvre d’un auteur…

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