C’était la reprise mais N’senga voulait préserver une atmosphère de vacances avec des vins corses : en rouge, à la robe rubis foncé, syrah et grenache alliés à un cépage noir, emblématique de la Corse : niellucciu. En blanc, un mono-cépage : vermentino, venant du domaine de Padulone et donnant un vin très fruité, très présent en bouche.
Ils accompagnaient :
Le vieil incendie d’Elisa Shua Dusapin, éditions Zoé, sorti en cette rentrée littéraire. Son quatrième livre. Nous ne sommes plus à la frontière des deux Corée ou au Japon ou en Bouriatie mais en Périgord. On y perd donc en exotisme mais pas en étrangeté. La narratrice est toujours aussi « lointaine », très en retenue. Elle est revenue des Etats-Unis vider la maison paternelle avec sa soeur, aphasique. On sait peu de sa vie à New York, de sa relation à sa famille. On sent juste que rien n’est évident.
Les loups de Benoît Vitkine, son deuxième livre aux éditions les Arènes, maintenant en livre de poche. Le premier était Donbass. B. Vitkine est correspondant du journal Le Monde en Russie. Les loups du titre sont les oligarques d’Ukraine qui seraient… pires que ceux de Russie… L’histoire : une femme se présente aux élections pour être présidente de l’Ukraine. Elle veut moraliser la vie politique mais dépend des « loups ». Elle n’est elle-même pas un(e) agne(au)lle.
Un an dans la forêt de François Sureau, Gallimard, 2022 : un récit autour des Ardennes où l’auteur vient régulièrement et où Elisabeth Prévost, « femme de cheval » et Blaise Cendrars ont vécu une amitié amoureuse.
François Sureau, superbe voix entendue sur France-culture alors qu’il contait, en 2022, son voyage autour de la Seine, de la source à l’estuaire, est un homme étonnant. En plus d’être avocat, académicien, haut-fonctionnaire, il a été colonel de réserve de la légion étrangère. Et c’est un de ses liens à Cendrars avec les Ardennes et l’écriture.