P.U. n° 55 : L’invasion sans pareille, nouvelle de Jack London (1876-1916) parue en revue en 1910, publiée aux éditions du Sonneur en 2016, préfacée et traduite par Thierry Beauchamp.
Un récit dystopique : la Chine des années 1970-80 surpeuplée fait peur au monde et on lui envoie des avions qui déversent des tubes de verre fin qui éclataient en mille fragments dans les rues et sur les toits. (p 48)… L’Occident tue les Chinois par une vingtaine d’épidémies (p 50)…
Cela ne nous rappelle rien ? : les expériences japonaises de l’Unité 731, créée en 1932-33, activées pendant la seconde guerre mondiale ou les frappes chimiques de la Syrie en 2018…
London a – en 1910 ! – vu juste sur
– l’utilisation d’armes inhumaines – si tant est qu’il y en ait d’humaines –
et
– la démographie chinoise.
La P.U. n°55, 3 livres en 1, est offerte à Jean-François T., grand « écrivant », défenseur des mots dans un collectif de frappadingues à tendance oulipienne qui pratiquent régulièrement l’écriture par la contrainte.
Quelques exemples de Poèmes Express :
– Les Chinois faisaient les Chinois, comprenaient les Chinois et l’esprit chinois.
– Grandir calmement. Et l’inquiétude cesse.
– Rien fut déjà beaucoup trop ; c’est tout.
– A peine la moitié de la vérité était possible. Et l’on n’y pouvait rien.
– Sous le regard des moustiques, de grands avions pourrissaient, empilés.