Un Nancy Mitford : P U N° 234

Nancy Mitford (1904 – 1973), aristocrate anglaise,
est venue s’installer en France à partir de 1946.
Ici, ce sont des articles
que l’on peut
voir comme du snobisme pur
ou délicieusement  britanniques
mais c’est surtout souvent d’une drôlerie un peu vacharde.
Elle y parle de mode,
de littérature française, des mésententes entre Gide et Mauriac, d’un mauvais prix Femina (dont personne ne se souvient),
de politique. En mai 68, elle est gaulliste, nomme Cohn Bendit « Cohn Bandit » et se moque du « taureau de la Nièvre » ( = Mitterrand )

Quelques Poèmes Express issus de Une Anglaise à Paris :
– Moins d’une heure de voiture de la capitale, les fermiers étaient des personnalités en muflerie.
– L’Amérique n’a jamais joui. Le terme incarne le désir des femmes.
– Les Américains sont repartis à s’offrir un spectacle de marionnettes.
– Aucune trace de Philippe de Champaigne dans une idée amusante.
– Le barman ne peut s’empêcher de penser au 
ramassage des poubelles et les écrivains aux articles.
– A été créée la plus humble dans le but de la sauter.
– Un stylo plume est entré et a dit : V. Hugo pouvait rendre une femme heureuse.
– L’oubli. Autant que je m’en souvienne remonte à un temps de sinistre mémoire.
– On circule, travaille ; le monde fait son apparition dans l’infernal.
– Dieu vient de fermer ses portes et les banques une heure après.

C’est offert lors d’un atelier à Valérie et / ou Oskar,
tous deux passés par le master de création littéraire du Havre.
Ils en font ce qu’ils veulent…

 

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