Petits travaux pour un palais de Laszlo Krasznahorkai, livre de 2018, paru aux éditions Cambourakis en 2024, dans la traduction de Joëlle Dufeuilly
est la Pièce Unique N° 237.
Commencée le 26 août 2025, c’est à dire presque deux mois avant qu’il n’obtienne le Prix Nobel de Littérature.
C’était ma première lecture de cet auteur hongrois, réputé difficile.
Petits travaux pour un palais est court, 107 pages.
Une seule phrase sur 107 pages.
Là est la seule « difficulté » de lecture.
Un homme dit « Je », il est un vieux bibliothécaire en activité.
Il s’appelle Herman Melvill, sans E.
Il se penche sur son homonyme, sur Lowry, sur un architecte, Woods
et sur leurs trajets dans sa / leur ville, New-York.
Il a un projet : une bibliothèque idéale … je ne « divulgâcherai » pas, ne dirai pas en quoi consiste cet « idéal »…
Quelques « Poèmes express » issus de ce livre :
– Rangés les bibliothécaires, pas les auteurs ni les livres.
– Ce genre de niaiserie est ce qu’il y a de plus vide.
– Il était complètement perdu dans un jour de la semaine.
– Carnets de croquis et de concepts de dévastations : dévastations qui résultent des hommes.
– On peut savoir qui frappe la pensée.
– L’apocalypse nous a conduits dans les textes qui font trembler.
Petits travaux pour un palais « augmenté » de « Poèmes express » et de ricochets pris dans l’actualité est envoyé à sa traductrice, Joëlle Dufeuilly, qui a très gentiment accepté de le recevoir.