Retour sur la P U N° 161

« Merci pour ce cadeau aussi inattendu que surprenant.

Je te livre tout de go ce qui me touche.

Avec ce choix des lettres de Mademoiselle de l’Espinasse à son amant, tu as reconnu en peu de temps mon intérêt pour la littérature, l’actuelle tout comme la « grande », celle qui a résisté au temps qui passe. Et de cela merci.

Recevoir une pièce unique PU, quelle chance ! J’aime beaucoup cette idée géniale de création : choisir un livre, en lire deux pages chaque jour qui passe, extraire qq mots d’une des pages, ici celle de droite; ces mots deviennent une phrase que tu associes à un événement de la journée.

Mon premier réflexe fut de découvrir cette succession de phrases poèmes. Je les ai lus d’une traite, avec gourmandise. Très vite l’émotion m’a envahie, bien au-delà du sujet, d’une femme qui se meurt en écrivant à son amant. Se dessine une réflexion, la parole d’une femme, dans son intimité comme dans son regard sur notre monde en bouleversements.

Autre temps: la découverte de la couverture (je sais maintenant qu’elle compte beaucoup pour toi): le livre est enveloppé d’une photo, un fragment de corps de femme. Quelle belle idée! Il devient ainsi un objet énigmatique et raffiné.

La lecture des lettres s’est faite plus tard. Oui, les temps ont changé, les femmes ne sont plus tout à fait les mêmes… mais l’amour passion peut toujours être là, il me semble. Tout comme la difficulté de s’en extraire!

PU n° 161, je suis médusée quand j’imagine ce que ça représente de détermination, de régularité, de persévérance, déjà pour un seul livre, mais 161, ouah !!! Une volonté sans faille. 

Voilà, un peu en vrac, ce que j’avais envie de dire. » 

Merci du merci M-A !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

trois × quatre =