M Z – juin 2024 – 2)

On a aussi parlé de :
Mary Sydney – alias Shakespeare d’Aurore Evain, éditions Talents hauts, 2024 : le livre, fait à partir de travaux universitaires, se présente comme un procès avec preuves à charge et à décharge, et prouverait
– que Shakespeare ne peut avoir écrit les pièces qui lui sont attribuées,
– qu’il fallait une grande culture à laquelle il n’avait pas accès,
– que la personne nantie de cette grande culture, et donc l’auteure, serait Mary Sydney, comtesse de Pembroke. L’argumentaire a totalement convaincu C.
– Le buzz de l’abeille d’Isabelle Renaud, Glénat jeunesse, 2021 : collection # on est prêts
Dans la banlieue de Paris, à Montreuil, une ado fait sa crise d’ado et ses parents leur crise de la quarantaine. Un héritage les fait déménager dans les contreforts du Vercors, changer de vie. L’ado est d’abord contre, elle perd ses copains,  Puis elle est happée comme ses parents par le village à re-dynamiser, la protection de l’environnement – superbe- à assurer. Un livre écologiste, bien fait avec, à la fin, plein d’explications.
Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement avec Une année à la campagne  de Sue Hubbell (1935-2018), le livre que j’ai le plus offert, trouvable en Folio : pareil, elle n’a pas envie de quitter la ville, c’est son compagnon qui l’entraine, mais quand il se tire, elle reste. Et ce texte autobiographique génial nous apprend plein de choses sur la faune dans ce coin des USA.
– Apaiser nos tempêtes de Jean Hegeland, libretto : le choix, ou pas, de la maternité.
Les nouveaux venus d’Adèle Gascuel, éditions Hors d’atteinte, 2023 : un premier roman, une fiction mais proche de notre monde. Un événement de dingue qui entraîne des résultats de dingue : une tempête amène de « nouveaux venus » à Paris.
Accueillir ou se barricader ?
Parallèles possibles : les migrants, le confinement.
C’est « très subtil, super drôle et vrai  » dit E.
Et des romans graphiques :
– Himawari House de Harmony Becker, traduit en 2023 par Marc Lesage pour les éditions Rue de Sèvres : une colocation rassemblant trois filles à Tokyo : une Singapourienne, une Coréenne du sud et une jeune fille née au Japon mais élevée aux Etats-Unis. Une recherche d’identité.
– L’odyssée d’Hakim en trois volumes chez Delcourt, de Fabien Toulmé : un migrant et son enfant : de la Syrie, à la Turquie, à la Macédoine et à la France.
– Du même Fabien Toulmé, en 2018, chez le même éditeur : Ce n’est pas toi que j’attendais : autobiographie : la naissance d’un enfant trisomique.
– Etienne Davodeau : Le droit du sol, 2021, chez Futuropolis : entre grotte de Pech Merle et Bure…
Ce qui m’a amenée à redire combien Le grand Je de Rachel Deville, 2023, éditions Atrabile, est beau, intelligent et politique lui aussi.

Jeudi 18 juillet, 18h à MZ pour de nouveaux livres avec…, en ce qui me concerne, le vin les trois poiriers…

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