Autrice de
Les gens ne se rendent pas compte, éd Le Clos Jouve
Le Havre de paix, ed. Moby Dick
Pas d’équerre, éd. Louise Bottu
Le jour où la dernière Clodette est morte, éd Le Clos Jouve.
Des textes de genres très différents. Polar, essai, autobio.
– Le Havre de paix, forcément, ici, ça fonctionne !
Nous avions accueilli Judith avec ce polar à Polar à la plage cet été.
Il est paru dans le cadre d’une collection, une suite aux « Poulpe » de Jean-Bernard Pouy, « la fille du poulpe » sous la direction de Sergueï Dounovetz : un livre de commande, avec un cahier des charges de 8 pages.
Et, heureusement, Judith Wiart « aime bien la liberté dans la contrainte. »
Elle a travaillé comme dans un commissariat de série américaine, avec des éléments collés au mur, des flèches, des liens .
« L’écriture du livre m’a permis de retourner au Havre et la ville est devenue un des personnages. »
Il faut dire que Judith a vécu au Havre enfant, avant de suivre ses parents à Lyon. Elle vient de revenir » Pour la mer. »
– Pas d’équerre est un petit texte : « du politique par l’oblique »,
un carnet poétique ET témoignage politique sur l’éducation nationale,
vue par une enseignante en lycée professionnel.
Sur la dégradation des moyens, sur le rapetissement des heures de matières de culture générale. Pas tant un avis que des faits.
Difficile à accepter quand le but est de « donner de l’élégance (= de la dignité) aux élèves » ).
– Le jour où la dernière Clodette est morte : sous la forme de courts paragraphes, des moments autobiographiques, Et c’est vraiment plein de fraîcheur, tendresse, drôlerie.