Un Paul Claudel : P U N° 89

L’annonce faîte à Marie est la Pièce Unique n° 89, et,
j’avoue,
mon premier Paul Claudel (1868-1955)… :
C’est une pièce sur laquelle il a travaillé 50 ans, de 1892 à 1948 et qu’il voit comme le « drame de la possession d’une âme par le surnaturel ». Elle a été créée, dans sa 3ème version, au théâtre de l’Oeuvre en 1912 puis remaniée en 1948 et présentée au théâtre Hébertot. L’intrigue se passe au Moyen-Age, entre deux soeurs, Violaine, proche de la sainteté et Mara, la jalouse…

Voilà quelques Poèmes Express qui en sont sortis :
– Les petites dents de dames donnent de grands tas.
– L’air n’a pas de terre. Peut-être qu’il vaudrait mieux.
– Rougis, peau, de ces choses que l’on a faîtes.
– Eprouver, jouer d’une femme et la laisser vide.
– Homme rouge sur cheval noir : bannière de minuit.
– Il a habité le cri du petit corps.

J’avoue aussi ne pas penser relire de si tôt du Claudel  que j’ai,
je l’avoue encore, tendance à voir surtout comme un « faux frère » pour Camille.
J’avoue enfin ne pas savoir pour le moment  à qui l’offrir.

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