Les petites filles et la mort, Pièce Unique n° 41, à Marc Villemain

Les petites filles et la mort de Alexandre Papadiamantis (1851-1911), traduit du grec par Michel Saunier, paru chez Actes Sud en 1995, est un livre étonnant : une vieille femme, une guérisseuse, ne supporte plus ce que doivent vivre les familles pauvres accablées par la naissance des filles. Elle agit…

La Pièce Unique n° 41, 3 livres en 1, est envoyée à Marc Villemain, auteur un peu âpre, blogueur, directeur de collection aux éditions du Sonneur : quelqu’un qui ne croit pas que les livres ont une date de péremption…
Aux éditions du Sonneur, nées en 2005, dans les « grande » comme « petite collection », on trouve de petits bijoux, de Frank Norris, Le gouffre, à Josef Bor, Le requiem de Terezin en passant par Marie-Noël Rio, Pour Lili ou encore Singapour de Georges Cassel…Ce ne sont pas les plus récents ni peut-être les plus « intéressants » mais ceux qui m’ont attirée sur le stand du Sonneur au Salon de l’Autre Livre.

Voilà quelques exemples de « Poèmes express » :
La jeune femme avait échappé à tout, au jour et à l’époux.
– Elle songeait à faire des garçons, 5 ou 6, pour en donner.
– Un rire étrange, un peu étiré, tout rongé, fixé sur l’orifice.
– Le petit chiffon dormait et le souffle le berçait au milieu du ciel.
– On va gonfler, noircir, devenir.

 

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