Le 14 ème « Polar à la plage » (s’) est (super bien) passé !

Cette 14 ème édition ouvrait avec des films : mercredi : LA FELINE (1942) de Jacques Tourneur, superbement présenté par Ludovic Lecomte, de Cannibal Peluche, asso qui promeut les films de genre, jeudi : en compétition, des courts-métrages noirs d’amateurs, vendredi : en la présence du réalisateur, Guy Myhill, THE GOOB qui avait été montré à la mostra de Venise en 2014 : un jeune, coincé un été, dans le Norfolk – plat pays, champs de betteraves, snack bar pour routiers – entre une mère qu’il adore et un beau-père macho, jouisseur et tout puissant, qui se la joue cow-boy.
le soir, le théâtre de l’Impossible emmenait des spectateurs au « bout du monde ».
Des élèves du Havre, Nantes, Redon, Flers etc…de collèges ou de lycées, qui avaient créé films, bd, ou nouvelles à partir de textes ou de dessins, en français, anglais, allemand ou italien, recevaient vendredi leurs prix.
Le samedi, les auteurs arrivaient. Deux absents et un retard de 20 minutes seulement… Et là, on est heureux de voir combien des auteurs de thrillers inquiétants comme  le Suédois méga-connu Johan Theorin, ou le jeune Sire Cedric sont en fait plus qu’urbains . On peut aussi comparer les façons d’envisager le métier d’écrivain : ceux qui ne font que cela et ceux qui, même chez de grands éditeurs, continuent à travailler comme libraire (Hervé Commère), enseignant (de maths… Olivier Martinelli) ou journaliste (Naïri Nahapétian). Et le soir, au Tetris, on peut entendre les textes de chanson que certains ont écrits : hommage à H. Mankell de Theorin, écologique de Laurence Biberfeld, politique de Ian Manook, sociétal d’Anouk Langanay ou Dominique Delahaye, etc… L’occasion encore une fois d’entendre, par les auteurs, que ce concert et le CD sont vraiment la spécificité de ce festival, que Mauves en noir, le Goéland masqué ou d’autres lui envient.
Le dimanche, remise des prix aux « écrivants » de nouvelles – qui feront l’objet d’une édition en novembre – et à Philippe Huet pour LES EMEUTIERS, ed. Rivages, 2015 : Le Havre, 1922, les ouvriers métallurgistes font grève, longtemps, contre un patronat qui veut revoir à la baisse les salaires : un roman social, historique.
L’occasion, à ce moment-là, d’évoquer DIAMANT NOIR , film actuellement sur les écrans de Arthur Harari, pour le petit rôle qu’y tient Hafed Benotman – disparu en 2015,  il était au festival en 2014 -.
P1030242Last but not least, Rue du Départ avait un stand au Polar à la plage et Françoise Truffaut signait VAUT MIEUX PARTIR : « roman vrai », hommage, « poésie rêche », ovni  qui se passe au Havre.

Beau travail d’équipe. Merci à tous et à J.P.Carnet pour la photo.

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