Au Chat Bleu (le 5, suite)

Voilà la liste des autres livres vus ce jour-là :

  • La cigale du 8ème jour de Mitsayo Kakuta chez Actes Sud que quelqu’un a rapproché d’une autre histoire d’enfant volé, Une vie entre deux océans de M.L. Stedman. Et, glissement…, en parlant de phare, super beau : Armen qui était le deuxième livre de Jean-Pierre Abraham (1936-2003).
    Puis, vous allez voir, nous avons beaucoup parlé de camps, de guerres, de racisme, d’ attentats :
  • La trilogie de Charlotte Delbo aux éditions de Minuit :
    Aucun ne reviendra, Une connaissance inutile, Mesure de nos jours
    à laquelle certains sont arrivés grâce à sa biographie : Charlotte Delbo, la vie retrouvée, chez Grasset, prix Femina Essai 2016 : » très attachante », « passionnant ». L’oeuvre de Delbo prouve que Adorno avait tort : l’écriture a été possible après Auschwitz.
  • Autre prix littéraire évoqué :  le Médicis 2016 : Laetitia d’Ivan Jablonka, historien, sociologue qui, cette fois, a travaillé sur la victime d’un fait divers mais a aussi écrit sur ses grands-parents morts en camp.
  • Un premier livre : Une nuit Markowitch, d’Ayelet Gundar-Goshem au « style luxuriant » : pendant la guerre, des hommes quittent Israël pour venir épouser des femmes juives de France et les sauver.
  • Une vie au service de la vérité de Serge et Beate Klarsfeld, 2015, poche : la vie en Allemagne après guerre.
  • Le père de l’ogre de Pierre Péju.
  • J’apprends l’allemand de Denis Lachaud.
  • Petit pays premier roman de Gaël Faye, ed. Grasset, lauréat de nombreux prix. Là aussi, la guerre, au Burundi.
  • Le dernier Lapon d’Olivier Truc, un polar oui mais qui « dit des choses que les Suédois n’auraient pas pu dire :  l’abolition des frontières à l’encontre de l’élevage des rennes », ce qui met le peuple des Samis en danger. A rapprocher du plus récent La loi des Sames de Lars Petersson à la Série noire.
  • Les suprêmes d’Eduard Kelsey Moore, ed. Babel : au sud des USA, , pendant les années 60, trois jeunes femmes noires, leur amitié.
  • La légèreté de Catherine Meurisse, rescapée de Charlie Hebdo : sa vie après. Et de quelqu’un, Antoine Grisse qui n’aurait sans doute pas écrit sans l’acte terroriste du Bataclan où il a perdu sa femme : Vous n’aurez pas ma haine.
    Plus légers :
  • product_9782070187096_98x0cigaleLes cosmonautes ne font que passer d’Eliza Gueorguevia, premier roman de cette Bulgare, aux éditions Verticales : dans les dernières années du communisme, une petite fille de 7 ans parle. C’est la fin d’un monde, le début d’un autre.
  • L’inconnu de Peshawar, un polar en poche de Cheryl Benard : sur les relations entre les Américains et les autochtones. Drôle.
  • Un dangereux plaisir, le dernier François Valejo sur la nourriture.
  • Chez soi, odyssée de l’espace domestique de Mona Chollet, ed. Découverte poche : les nouvelles façons de vivre aujourd’hui.
    Enfin, plus réflexif :
  • Où est passé l’avenir ? de Marc Auger : un parallèle avec les sociétés traditionnelles… Comment nous rattraper aux branches…

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